06/01/2018

"Chaudement recommandé !"


Une petit article en français sur le livre :



En dehors de la zone de confort, de Massive Attack à Banksy

Mélissa Chemam
Edition Anne Carrière - 6 octobre 2016





Sous-titré, « L’histoire d’un groupe d’artistes, de leur ville, Bristol, et de leurs révolution », la journaliste Mélissa Chemam a mené son enquête pour aboutir à un livre de prêt de 400 pages. Si elle relate l’évolution musical des artistes de Bristol (Black Roots, Pop Group, Smith & Mighty, Rip Rig + Panicavec Neneh Cherry, The Wild Bunch, Portishead, Roni Size), la part belle du livre est consacré à la carrière du groupe Massive Attack. Des premiers pas aux succès (mérité !) de ce groupe majeur des années 90 et 2000, Mélissa Chemam développe, grâce à ses nombreuses interviews, les personnalités complexes que sont Robert Del Naja (3D), Grant Marshall (Daggy G), Andy Vowles (Mushroom) et l’électron libre Tricky. A travers son écrit, on est au cœur de la création artistique du groupe. Au fil des pages on découvre le processus pour composer, avec ses artistes qui ne jouent pas d’un instrument de musique, mais qui ont LE SON dans leurs oreilles. Avec leur premier album Blue Lines, ils ont révolutionné la sphère pop en créant une musique qui mélange, hip-hop, reggae, dud, soul, électro, new wave/after punk et BO de films. Dans de nombreux médias (The Guardian en tête), Blue Lines fait partie des meilleurs albums de tous les temps. L’aspect politique/citoyen engagé du groupe est également développé par la journaliste.

Si la ville de Bristol est un bon vivier à mélomanes, c’est aussi un ciel ouverts dédié aux street art. Dans la rue, on reste avec Massive Attack, grâce à 3D qui est aussi un pilier du graff. Son premier graff date de 1983. Il en fera des émules, dont un certain Banksy. Cet artiste, dont on ne connait pas son identité (3D ?, non ! selon Mélissa Chemam) est devenue une figure majeure du street art. Banksy désirant ne pas dévoiler son identité, Mélissa Chemam, ne l’a pas interviewé. Ainsi dans son ouvrage, le parcourt de Banksy est moins développé que celui de Massive Attack. Au fil des pages, de par son style d’écriture pour chroniquer les albums, on sent que Mélissa Chemam est très fan du groupe. Elle écrit des belles phrases, très imager pour définir le son, le style de mélodie qui ressort des morceaux. Elle donne envie de réécouter les albums et singles du groupe. Si la ville de Bristol a son importance dans la toile de fond, ce livre est avant tout le premier ouvrage important en langue française (avec une belle écriture) sur le groupe Massive Attack. Chaudement recommandé à lire !

www.anne-carriere.fr/fiche.php?fiche=302 




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