31/05/2016

Paris to host refugees properly and legally



Huge news from Paris: The mayor, Anne Hidalgo, announced a few minutes ago, this Tuesday, May the 31st, the coming opening of a humanitarian camp for refugees in Paris, with the help of UN organisations.


See on Twitter:

Ian Brossat ‏@IanBrossat  
. annonce la création d'un centre d'urgence humanitaire pour les réfugiés. Paris, ville solidaire.


--


Read here, in French for now:

http://www.20minutes.fr/paris/1856139-20160531-migrants-anne-hidalgo-annonce-creation-camp-humanitaire-paris?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&utm_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1464701025

Migrants : Anne Hidalgo annonce la création d'un camp humanitaire à Paris

  La maire de Paris a tenu une conférence ce mardi


Anne Hidalgo à Paris le 2 décembre 2015.
Anne Hidalgo à Paris le 2 décembre 2015. - ROMUALD MEIGNEUX/SIPA 



Un an après la première évacuation des réfugiés de La Chapelle, Anne Hidalgo a annoncé, ce mardi, l’ouverture imminente d’un camp humanitaire pour les migrants.

« Nous allons installer à Paris un campement humanitaire aux normes de l’ONU », a précisé la maire de Paris. « Ce site sera plutôt dans le nord de Paris », a indiqué l’élu, qui a ajouté que le nom du lieu, qui appartiendra à la Ville, serait « annoncé dans les prochains jours ». L’ouverture devrait avoir lieu dans un mois et demi. Différents lieux vont être expertisés cette semaine afin de trouver le lieu idoine, où devraient à terme être accueillis plusieurs centaines de réfugiés.

« Il est temps de passer à la vitesse supérieure et d’apporter des réponses avec la préfecture de police, le préfet de région et les associations face à ce flux migratoire, a expliqué Anne Hidalgo devant la presse, entourée d’adjoints et de représentants d’associations. Nous avons décidé d’ouvrir un centre pour accueillir ces réfugiés dignement. » « Il est de ma responsabilité de proposer ces terrains et d’agir, a poursuivi l'élu, qui a fait de Grande-Synthe, dans le Nord, un modèle. Je veux qu’il y ait un lieu identifié, estampillé, et aux normes pour pouvoir remettre ces personnes dans le circuit qui corresponde. »

L'Humanité et l'indépendance de la presse



Pressant débat!!

L’indépendance de la presse fait Agora

AUDREY LOUSSOUARN
MARDI, 31 MAI, 2016
L'HUMANITÉ


Le 20 juin, la 6e Agora de l’Humanité se penchera sur les enjeux de l’indépendance des médias, dans un contexte où la plupart sont détenus par des puissances financières.
« Faire vivre un grand journal sans qu’il soit à la merci d’autre groupe d’affaires est un problème difficile mais non pas insoluble. » Jean Jaurès.
Avec Jean-Marie Charon, sociologue; Julia Cagé, économiste; Divina Frau-Meigs, professeur en sciences de l'information; Alexandre Courban, historien.
Les Agoras de l'Humanité, lundi 20 juin, de 18 h à 21 h 

Université Paris-VIII
Amphithéâtre D001,
Rue Guynemer, 93526 Saint-Denis
Métro Saint-Denis-Université - Ligne 13
Inscription en ligne : http://goo.gl/forms/5qGMTTa8oF8bZIST2

Le 20 juin, la 6e Agora de l’Humanité se penchera sur les enjeux de l’indépendance des médias, dans un contexte où la plupart sont détenus par des puissances financières. Inscription en ligne
« Faire vivre un grand journal sans qu’il soit à la merci d’autre groupe d’affaires est un problème difficile mais non pas insoluble. » Cette phrase pourrait être écrite par un contemporain. Et pourtant, elle est déjà une préoccupation de Jean Jaurès formulée dans « Notre but », l’éditorial du premier numéro de l’Humanité, sorti le 18 avril 1904. La résonance avec ce qui se joue aujourd’hui est bien le signe que cet objectif est un débat de fond. Un débat politique qui dépasse les évolutions des époques. Cette même phrase lancera la 6e Agora de l’Humanité, organisée à l’université Paris-VIII le lundi 20 juin, à partir de 18 h 30.

L’appétit vorace des conglomérats industriels

L’enjeu est de taille : en une demi-douzaine d’années, la concentration des médias s’est accélérée au point que les entreprises du CAC 40 détiennent en France 90 % d’entre eux. En tête, on compte les plus grosses fortunes françaises, comme Bernard Arnault (les Échos et le Parisien), Serge Dassault (le Figaro) ou encore Patrick Drahi (l’Express, l’Expansion, Libération). Des patrons, proches du pouvoir, qui forment un même cercle décisionnaire avec les gouvernants et affaiblissent l’idée d’un quatrième pouvoir, et donc de démocratie. L’audiovisuel privé et la presse magazine ne sont pas épargnés par l’appétit des conglomérats industriels. Et face à cela, des journaux comme l’Humanité, la Croix, le Monde diplomatique, Politis ou encore la Marseillaise tentent, tant bien que mal, de continuer à informer leurs lecteurs.
Pour en discuter, deux étapes. La première table ronde sera organisée autour de Jean-Marie Charon, sociologue, membre du CNRS et auteur de l’ouvrage les Médias en France, et de Julia Cagé, économiste et auteure de Sauver les médias. Capitalisme, financement participatif et démocratie. Tous deux étudieront l’aspect économique de ce paysage médiatique et les perspectives pour ceux qui résistent avec un modèle indépendant. En deuxième partie, le dialogue portera sur les questions sociétales et politiques avec deux invités : Divina Frau-Meigs, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-III et ex-directrice du Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (Clemi), et Alexandre Courban, historien et auteur de l’Humanité, de Jean Jaurès à Marcel Cachin (1904-1939).

Imposer une vision unilatérale de la société

Jaurès n’a eu de cesse de dénoncer cette « confusion croissante de la politique, de la finance et de la presse ». Il prédisait déjà que la presse indépendante pourrait devenir « un des grands luxes de la pensée humaine ». Si le fondateur de l’Humanité s’attachait à cette problématique, c’est qu’elle met en jeu le pluralisme et l’indépendance de l’information. À chaque actualité politique, à chaque mouvement social – contre la loi travail pour ne citer que le plus récent –, démonstration est faite que les journaux détenus par les puissances financières émettent un seul et même son et, en ce sens, imposent une vision unilatérale de la société. Côté indépendance, et donc liberté de l’information, des exemples de censure, notamment sur des documentaires de Canal Plus, propriété de Vincent Bolloré, patron qui n’aime pas que l’on tape sur ses amis, se sont succédé ces derniers mois.

#REUNITETHEM : CAMPAIGN LAUNCHED ON THE CHILDREN OF CALAIS



They are called Niazai, Kaseer, Amir, Ibrahim. They are mostly between 11 and 17 years old. While they come from different countries, they all left their home behind to save their lives. They escaped war, dictatorship, exactions.
They spent months on the road and found the strength to reach Calais, alone. They live there in appalling conditions, in the hope of joining their family in the United Kingdom, and risk their life every night to try to cross the Channel.
Each child should be able to join their family in a safe and legal way. Following the rallying of citizens and political figures, the United Kingdom and France took a first step in that direction. But their commitment is still too fragile. It is urgent to make this right effective for all and ensure its implementation in the long term.
For Amir, Niazai, and all the others, let us join forces and create a large public mobilisation on both sides of the Channel.



About the campaign:
The photos were taken by photographer Alessandro Clemenza, in Calais.
Because those children demonstrate daily their strength, courage and resilience, France terre d'asile, Alessandro Clemenza and the Antidox Agency chose to represent them as modern heroes and not as victims.



About France terre d'asile :
France terre d'asile, a non profit organisation founded in 1971, works for the promotion of human rights and offers accommodation and assistance to asylum seekers, refugees and unaccompanied minors in France. France terre d’asile assists over 10 000 people daily, across the French territory. 
The organisation also engages in legal and policy work, conducts information campaigns, and addresses and collaborates with institutions and national and European decision-makers in the area of asylum and migration. France terre d’asile is a member of the European Council on Refugees and Exiles (ECRE) and has consultative status with ECOSOC at the UN.

-
Link:

Sign the petition:




--

WHO ARE THE UNACCOMPANIED CHILDREN OF CALAIS ?

In France, an unaccompanied minor, or child (UAC), is a young person below 18 years old who does not hold French nationality and is separated from his/her parents or legal representative on French territory.
Their isolation and young age make them particularly vulnerable. They are for instance at risk of violence or exploitation by criminal networks. In the slums of the Calais region, where young people live together with adults and where camps are run by smugglers, those dangers are heightened.
According to the last census undertaken by France terre d’asile at the beginning of May 2016, the majority of the unaccompanied children of Calais come from Afghanistan, Eritrea and Sudan. They are mostly between 15 and 17 years old, but the youngest is only 10.
Some data
  • About 10 000 UACs are present in mainland France
  • 343 UACs have been identified in Calais in the beginning of May by France terre d’asile
  • 1403 young persons have been hosted at the “Young Refugee House”, run by France terre d’asile, in St Omer, in 2015
  • 7/7 days, the staff of France terre d’asile visit the camps of the region of Calais to inform and refer UACs to emergency accommodation
  • European and international obligations


EUROPEAN AND INTERNATIONAL OBLIGATIONS

Unaccompanied minors benefit from the rights enshrined in the UN Convention on the rights of the Child, which France ratified in 1990. Those rights include the right to a special protection and assistance from the State or the right to maintain links with their families. The Convention prevails over national legislation, including immigration law. Unaccompanied minors are indeed children, before being migrants. Their best interest must be a primary consideration in all actions or procedures affecting them.
On the European level, the EU asylum legislation offers specific protection and guarantees a number of rights to unaccompanied minors. The Dublin III Regulation, which establishes the criteria to determine which Member state is responsible for examining an asylum claim, states that the asylum claim of an unaccompanied minor should be examined by the country where a family member resides (art. 8).

COMMITMENTS FROM FRANCE AND THE UNITED KINGDOM

On 3 March 2016, at the UK-France summit in Amiens, François Hollande declared that when “those unaccompanied minors [in Calais] have family links in the UK, [they] should join the UK, in a quick and effective manner”.
In the UK, following strong public support, the government approved an amendment to the new Immigration Act (published on 12 May), which foresees the relocation to the UK of unaccompanied minors present in Europe. The exact number of children concerned will have to be determined in consultation with local authorities. Davis Cameron specified that the government would work with UNHCR (the UN Refugee Agency) and Save the Children to implement the plan and that only young people registered in Greece, Italy and France before 20 march 2016 would be considered.

THE WORK OF FRANCE TERRE D’ASILE IN CALAIS

France terre d’asile, a non profit organisation established in 1971, carries out various activities in Calais and the region, from information on asylum to the protection of unaccompanied minors.
In 2009, the organisation established an asylum information office, jointly with UNHCR and it currently runs the pre-registration office for asylum seekers in Calais.
In September 2012, in the aim of ensuring that unaccompanied minors present in and around Calais benefit from child protection in France, France terre d’asile opened the Young Refugee House, in the town of St Omer, 40km away from Calais. An outreach team goes daily in the camps in the region to inform the children identified, as well as encourage them to request being placed into the care of the French Children Protection services. The organisation also offers both long term and emergency accommodation and counselling for unaccompanied minors in its centres of St Omer and Arras.
For those young persons who have family in the UK, France terre d’asile also started, since 25 April 2016, in collaboration with the French Ministry of Interior, a pilot project which aims to support family reunion requests.
The organisation is also currently carrying out a Franco-British project on assistance to human trafficking victims and it offers legal assistance to migrants in detention.


Snoop Dogg's view on Black history and TV / cinema


Totally getting this point:

“They just want to keep showing us the abuse that we took hundreds and hundreds of years ago,” said Snoop Dogg. “But guess what – we’re taking the same abuse. Think about that part. Why don’t y’all go and make a muthafuckin’ series about the success that black folks is having?”

Snoop Dogg lambasts Roots remake: 'I can't watch it'


Rapper says he is sick of films and TV shows that depict historical racial abuse against African Americans when they are still ‘taking the same abuse’


Snoop Dogg arrives at the premiere of Coach Snoop.
 Snoop Dogg arrives at the premiere of Coach Snoop. Photograph: Jerod Harris/Getty Images
The remake of Roots has gained widespread critical acclaim – but not from Snoop Dogg, who posted a short video on Instagram on Monday criticising the show, and suggesting that African Americans should not watch it. 
In the video, the rapper said that he was fed up with watching films and TV shows that depicted the abuse of black Americans. “12 Years a Slave, Roots, Underground, I can’t watch none of that shit,” Snoop Dogg said, also taking aim at the Steve McQueen-directed Oscar-winning film and the WGN TV series about slaves in Georgia escaping via an underground railroad, which was recently renewed for a second season.
“They just want to keep showing us the abuse that we took hundreds and hundreds of years ago,” said Snoop Dogg. “But guess what – we’re taking the same abuse. Think about that part. Why don’t y’all go and make a muthafuckin’ series about the success that black folks is having?”
The rapper is at least leading by example, with a current web series on AOL called Coach Snoop, which follows the Snoop Youth Football League. Snoop Dogg set up the league with the aim of getting inner-city children aged between five and 13 involved in football, and is its coach and commissioner. 
Roots, meanwhile, revisits one of the most successful shows in US television history for the Black Lives Matter era. British actor Malachi Kirby stars as enslaved Gambian warrior Kunta Kinte in the first episode, which aired in America on Sunday. The show is executive produced by LeVar Burton, who played Kunta Kinte in the original 70s miniseries, which was based on the book by Malcolm X biographer Alex Haley. 
Snoop Dogg concluded that he would not watch Roots, and advised his fans to avoid it. “Let’s create our own shit based on today, how we living and how we inspire people today. Black is what’s real. Fuck that old shit.”

For Attica



Archie Shepp - Attica Blues





Track Listing :-

"Attica Blues" - 00:00
"Invocation:Attica Blues" - 04:48
"Steam, Part 1" - 05:07
"Invocation To Mr. Parker" - 10:24
"Steam, Part 2" - 13:30
"Blues For Brother George Jackson" - 18:39
"Invocation:Ballad For A Child" - 22:39
"Ballad For A Child" - 23:09
"Good bye Sweet Pops" - 26:45
"Quiet Dawn" - 31:08


Personnel :

Archie Shepp: tenor and soprano saxophones
Clifford Thornton: cornet
Roy Burrows, Charles McGhee, Michael Ridley: trumpet
Cal Massey: fluegelhorn
Charles Greenlee, Charles Stephens, Kiane Zawadi: trombone
Hakim Jami: euphonium
Clarence White: alto saxophone
Marion Brown: alto saxophone, flute, bamboo flute, percussion
Roland Alexander, Billy Robinson: tenor saxophone
James Ware: baritone saxophone
John Blake, Leroy Jenkins, Lakshinarayana Shankar: violin
Ronald Lipscomb, Calo Scott: cello
Dave Burrell: electric piano
Walter Davis, Jr.: electric piano, piano
Cornell Dupree: guitar
Jimmy Garrison, Gerald Jemmott, Roland Wilson: bass
Ollie Anderson, Nene DeFense, Juma Sultan: percussion
Beaver Harris, Billy Higgins: drums
Joshie Armstead, Henry Hull, Waheeda Massey, Albertine Robertson, Joe Lee Wilson: vocal
Bartholomew Gray, William Kunstler: narrator
RoMas: arranger
Romulus Franceschini: conductor

30/05/2016

Our Soul of Men...



Thank you a million times to my dear friend Virginie for taking me through an amazing journey this weekend in the world of Archie Sheep.

Favourite soundtrack now travelling in my very own soul (or what's left of it after a few grey, sad, rainy days):


Blind Willie Johnson - 'The Soul Of A Man'



--


The Soul Of A Man - Bande Annonce (VOST)




Film : The Soul Of A Man (2004)
Pays : USA
Réalisateur : Wim Wenders
Producteurs : Martin Scorsese & Alex Gibney

Avec : Nick Cave and the Bad Seeds, Beck, Jon Spencer Blues Explosion, James 'Blood' Ulmer, T-Bone Burnett, Eagle Eye Cherry, Shemekia Copeland, Garland Jeffreys, Alvin Youngblood Hart, Los Lobos, Bonnie Raitt, Lou Reed, Marc Ribot, Lucinda Williams, Cassandra Wilson.

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Soul...
iMDb : http://www.imdb.com/title/tt0368287/


--

The events:





Archie Shepp : De blues et de fureur

Samedi 28 et dimanche 29 mai
Une saga musicale et politique en 6 films
La musique d’Archie Shepp, légende du jazz, entretient des liens intimes avec l’histoire de la cause noire, de la lutte pour les droits civiques aux Etats Unis. Elle est imprégnée du blues, de ses origines africaines autant qu’elle est tendue vers des formes d’expressions musicales contemporaines. C’est ce syncrétisme, cette fusion dont nous avons souhaité rendre compte à travers une programmation épousant le parcours sans cesse réinventé d’Archie Shepp, passant par le free-jazz, les Last Poets – pionniers de la contestation urbaine-, jusqu’aux projets qu’il mène avec des artistes de la scène hip-hop, du rap et de la slam poetry (Rocé, Chuck D/Public Ennemy, Saul Williams, Napoleon Maddox…). Les 28 et 29 mai, nous vous invitons à venir partager, le temps d’un week-end, l’univers musical, politique et cinématographique du saxophoniste Archie Shepp, en sa présence, ainsi que celle des réalisateurs des films projetés.
Samedi 28 mai à 16h00
The Soul of A Man
De Wim Wenders. Allemagne. 2000. Couleur. VO. 1h43
The Soul of a Man
Wim Wenders nous invite à la rencontre de trois de ses bluesmen préférés : Skip James, Blind Willie Johnson, J.B. Lenoir. Oubliés de tous après avoir connu une brève période de gloire, ils sont morts dans la misère, laissant un héritage capital, partie intégrante de la légende du Blues et de la communauté noire états-unienne. Une légende qui fut réinterprétée par Lou Reed, Beck, Nick Cave, Garland Jeffreys, Eagle-Eye Cherry, Cassandra Wilson, Los Lobos,.. et qui est la racine de la musique d’Archie Shepp.
Samedi 28 mai à 18h15
Jazz Collection : John Coltrane
De Jean-Noël Cristiani. France. 1996. 52 mn
John Coltrane
Doué d’une énergie surhumaine au service d’une quête spirituelle et artistique, le saxophoniste états-unien a bouleversé  le champ de l’improvisation. Il a été l’un des grands compagnonnages d’Archie Shepp.
suivi de :
Happy Birthday Mr Shepp !
Séance suivie d’un débat en présence de Frank Cassenti et Jean-Noël Cristiani
De Frank Cassenti. France. 2007. 1h01.
Happy Birthday Mr Shepp
« Cher Archie, tu as aujourd’hui 70 ans, et je te retrouve comme au premier jour de notre rencontre, il y a 25 ans dans ce couloir du théâtre du Châtelet. J’ai tout de suite été frappé par ton allure. Je me suis dirigé vers toi et je me suis entendu te demander : « Monsieur Shepp, ça vous dirait qu’on fasse un film ensemble ? Un film sur le jazz… » Et toi de me répondre :  » Je n’aime pas beaucoup ce mot de jazz mais j’aime le cinéma, alors pourquoi pas ? » (Frank Cassenti)
Samedi 28 mai à  21h00 : CARTE BLANCHE A ARCHIE SHEPP
Twelve years a slave
De Steve McQueen.
Etats-Unis. 2014. Couleur. VO. 2h13.
Avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano
12 YEARS A SLAVE
Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.  Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.  Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.  Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien : cette rencontre va changer sa vie…
Dimanche 29 mai à 16h00 : LES ANNEES « BLACK POWER »
The sound before the fury
Séance suivie d’un débat en présence d’Archie Shepp, des cinéastes Lola Frederich et Martin Sarrazac et de Mike Ladd, rappeur et poète américain.
De Lola Frederich, Martin Sarrazac.
France. 2015. Couleur et N&B. 1h28
The Sound Before The Fury
En janvier 1972, Archie Shepp enregistra l’album Attica Blues en hommage au soulèvement de la prison d’Attica. Il revisite ce répertoire 40 ans plus tard. Le film le suit, ainsi que les 25 exceptionnels musiciens qu’il entraîne avec lui — le big band Attica Blues – jusqu’au concert d’ouverture à Paris. Entrelacée dans la narration, à travers des images d’archives, des entretiens enregistrés à l’époque, nous découvrons l’histoire des rebelles d’Attica.
Dimanche 29 mai à 18h30
Le Festival Panafricain d’Alger
Séance présentée par Archie Shepp
De William Klein. Algérie. 1969. 1h52
Festival Panafricain d'Alge
Au cœur d’un festival emblématique des années d’indépendances en Afrique, le film se nourrit d’archives et d’entretiens avec des représentants de mouvements de libération et d’écrivains africains. William Klein suit les principales étapes du festival qui fut qualifié d’ »opéra du tiers-monde »: le spectateur est plongé dans l’ivresse du moment: le défilé des troupes lors de l’ouverture du festival et Archie Shepp improvisant en compagnie de musiciens algériens.

--


Archie Shepp, de blues et de fureur 
Une saga musicale et politique en 6 films
Avec le soutien de la Sacem
Les 28 et 29 mai au Ciné 104 à Pantin
En partenariat avec la Dynamo de Banlieues Bleues et Jazz Magazine

La musique d’Archie Shepp, légende du jazz, entretient des liens intimes avec l’histoire de la cause noire, de la lutte pour les droits civiques aux Etats Unis.
Elle est imprégnée du blues, de ses origines africaines autant qu’elle est tendue vers des formes d’expressions musicales contemporaines.
C’est ce syncrétisme, cette fusion dont nous avons souhaité rendre compte à travers une programmation épousant le parcours sans cesse réinventé d’Archie Shepp, passant par le free-jazz, les Last Poets - pionniers de la contestation urbaine-, jusqu’aux projets qu’il mène avec des artistes de la scène hip-hop, du rap et de la slam poetry (Rocé, Chuck D/Public Ennemy, Saul Williams, Napoleon Maddox…).
Les 28 et 29 mai au Ciné 104, nous vous invitons à venir partager, le temps d’un week-end, l’univers musical, politique et cinématographique du saxophoniste Archie Shepp, en sa présence, ainsi que celle des réalisateurs des films projetés.

From Paris to Bristol to Brooklyn to Ethiopia to Illinois... Grey sadness of a grey world.



 Very, very sad day over here. And it would be too long to explain. Such a burden to look at the world we live in, its pains, aches, torture, failure, and to know we've made it that way, we've spoilt beauty and ruined nature for some materialistic interests. And to admit that each of us are part of it, that I am part of it, that I've never done enough to say 'no', to scream 'stop', to protest more or explain better... Before reaching that stage of appalling exhaustion with no success...


Here on electronic roads, I was not looking for any form of comfort anymore when i randomly found this quote:


"Your Honor, years ago I recognized my kinship with all living beings, and I made up my mind that I was not one bit better than the meanest on earth. I said then, and I say now, that while there is a lower class, I am in it, and while there is a criminal element I am of it, and while there is a soul in prison, I am not free". 
-Eugene V. Debs


It came across my readings through artists' Instagram page who led me there, on this blog:

http://abelshifferaw.com



Don't feel it right away when you glimpse a beautiful soul?

I recognize the Ethiopian surname right away. I recognised the feel of a writer from the very first words I read.

More about Abel Shifferaw, from his blog:

ABEL (PRONOUNCED: AHH-BELL) SHIFFERAW IS A WRITER, MUSIC MAKER, AND ACTIVIST. HE IS FROM "THE LAND WHERE THE YOUNGINS GET HYPHY AND GO DUMB, THE SOIL WHERE RAPPERS BE GETTING THEY LINGO FROM". THE YAY AREA. HE HAS A B.A. IN SOCIAL INQUIRY FROM EUGENE LANG COLLEGE AT THE NEW SCHOOL. DUE TO RECORD COLD WINTERS, AND FOLLOWING THE EXAMPLE OF THE DUDE IN KANYE WEST'S LATE REGISTRATION SKITS, ABEL HOLDS AN MFA FROM PRATT INSTITUTE'S INAUGURAL WRITING & ACTIVISM PROGRAM. THE SECOND DEGREE KEEPS ABEL SUFFICIENTLY WARM AT NIGHT. 

ABEL IS AT WORK ON A NOVEL, WHICH IS NARRATED BY THE EMBODIMENT OF CAPITALISM. TO COMPLICATE MATTERS, ABEL IS A BLACK MAN IN AMERICA . WILL HIS WRITING BE SYMPATHETIC IN ITS PORTRAYAL OF CAPITALISM OR WILL THE FREE MARKET BE MADE OUT TO BE AN EXTREMELY WEALTHY AND RACIST, SEXIST, HOMOPHOBIC BLOOD-SUCKING SOCIOPATHIC MONSTER? FIND OUT NEXT TIME ON WHEN ABEL RELEASES A NOVEL, FORTHCOMING ON CANON MG2520 COLOR PHOTO PRINTER PRESS.

HE ALSO THOROUGHLY ENJOYS SHORT WALKS TO THE LOCAL BODEGA AND WRITING SHORT BIOS ABOUT HIMSELF IN THE THIRD PERSON. ABEL LIVES IN BROOKLYN. IT IS HELLA EXPENSIVE. 


 --


Read one of his article here:

11 Samples From ‘Éthiopiques’: A Brief History of Ethio-Jazz Cultural Exchange

http://www.okayafrica.com/news/ethiopiques-samples-ethio-jazz-brief-history-cultural-exchange/


--

More on Eugee Debs:


EUGENE VICTOR DEBS (1855-1926) was one of the greatest and most articulate advocates of workers’ power to have ever lived. During the early years of the debslabor movement in the United States, Debs was far ahead of his times, leading the formation of the American Railway Union (ARU) and the American Socialist Party.
Debs was born in Terre Haute, Indiana, on November 5, 1855. He left home at 14 to work on the railroad and soon became interested in union activity. As president of the American Railway Union, he led a successful strike against the Great Northern Railroad in 1894. Two months later he was jailed for his role in a strike against the Chicago Pullman Palace Car Company. While in jail, Socialist and future Congressman Victor Berger talked with Debs and introduced him to the ideas of Marx and socialism. When he was released from prison, he announced that he was a Socialist.
He soon formed the Social Democratic Party, which eventually became the Socialist Party in 1901. He became their perennial presidential candidate. He ran on the Socialist ticket in 1904, 1908, 1912, and 1920 when he received his highest popular vote—about 915,000 (6%)—from within a prison cell. He had been arrested once again, this time for “sedition”; because he opposed World War I. Many Socialists were imprisoned during this time because they felt that the war was being fought for the profits of the rich, but with the blood of the poor. Debs was fortunately released in 1921.
Debs died in Elmhurst, Illinois, on October 20, 1926, but he is remembered to this day by countless labor activists from all over the political spectrum. The Eugene V. Debs Foundation works to continue his legacy into the 21st century...
To learn more about Debs and his life, read Stephen Marion Reynolds’ Biography of Eugene V. Debs for a full accounting of his life and times.
A full collection of Biographies, Critiques, and Memiors of Eugine V. Debs is located here: Biographies and Critiques of E.V. Debs

--


For French speakers, you can also read more on Eugene Victor Debs here:

https://blogs.mediapart.fr/jean-louis-legalery/blog/171114/eugene-v-debs-heros-oublie-de-la-classe-ouvriere-americaine


Eugene V. Debs, héros oublié de la classe ouvrière américaine


 © The United States Library of Congress© The United States Library of Congress
A la fin du mois d’octobre, les Américains ont pris l’habitude de célébrations qui tiennent de la supercherie manichéenne et commerciale, hélas généreusement exportée — Halloween le 31 — et d'un puritanisme étroit et pesant à la fin du mois de novembre — Thanksgiving le 27. Pourtant, ils auraient l’occasion, le 5 novembre, de commémorer la naissance, en 1855, d’un citoyen hors du commun, Eugene Victor Debs.

(...)

Son nom de famille est français, puisque ses parents, Jean Daniel Debs et Marguerite Marie Bettrich Debs, étaient nés à Colmar puis avaient émigré, à la fin du 18ème siècle, vers le Nouveau Monde, plus précisément vers l’Indiana pour s’installer à Terre Haute, et y avaient fait fortune en créant une usine de textile et un marché à viande. Les racines françaises ne furent pas oubliées puisque leur fils fut prénommé Eugene Victor par référence à Eugène Sue et Victor Hugo.
Après avoir quitté définitivement la High School à l’âge de 14 ans en 1869, Eugene V. Debs va passer deux années aux ateliers d’entretien de la compagnie ferroviaire Vandalia jusqu’en 1871, année où il lui est proposé de devenir locomotive fireman, c’est-à-dire chauffeur de locomotive chargé d’alimenter la chaudière. Debs va rester chauffeur pendant quatre ans, après quoi il va devenir délégué d’un syndicat, Brotherhood of Locomotive Firemen, la fraternité des chauffeurs de locomotives, et, parallèlement suivre, par les cours du soir, une formation de gestion. En 1878, il est élu rédacteur associé du mensuel de la BLFFiremen’s Magazine, et, en 1880, il est promu secrétaire général et trésorier du syndicat et rédacteur-en-chef du magazine. A la même époque il va commencer deux mandats de conseiller municipal à Terre Haute jusqu’en 1883, et, en 1884, il est élu, pour un seul mandat sous la bannière du parti démocrate, à l’assemblée territoriale de l’Indiana.
Eugene V. Debs est engagé dans la vie sociale, syndicale et politique de sa ville, de sa région et de son pays, puisqu’en 1893, au terme de tous ses mandats syndicaux et politiques, il crée l’ARU, American Railway Union, pour défendre les ouvriers non qualifiés exploités par la plupart des nouvelles compagnies ferroviaires. Mais le tournant de son engagement et de sa vie survient en 1894, avec ce que l’on appelle dans l’histoire des Etats-Unis la Pullman Strike, la grève dans la compagnie Pullman, à Chicago. Un bras de fer s’était engagé entre l’ARU, dirigé par Eugene V. Debs et l’entreprise Pullman qui avait baissé de 28% les salaires de ses ouvriers les moins qualifiés. La solidarité syndicale ne se fit pas attendre et la grève générale bloqua les liaisons ferroviaires. La situation fut surnommée la Debs’s rebellion, bien que ce dernier fut plutôt partisan de la négociation au début du conflit. Le président Groover Cleveland, prenant pour prétexte fallacieux que le courrier ne pouvait plus être acheminé, mais il s’agissait, en fait, de défendre ses amis propriétaires des grandes compagnies ferroviaires, envoya des troupes fédérales à Chicago, intervention qui fit treize morts chez les ouvriers grévistes, et fit emprisonner Debs, dans l’état voisin de l’Indiana, l’Illinois, à Woodstock, que l’on n’associait pas encore au festival de musique, pour avoir enfreint la loi. La légende Eugene V. Debs était née.
D’autant que, parallèlement, le NYT, dans un éditorial célèbre du 9 juillet 1894, avait consacré la gloire nationale de Debs en le traitant de lawbreaker at large, an enemy of the human race, hors-la-loi en liberté, ennemi de l’humanité. Sa détention, consécutive à sa condamnation pour six mois, forgea sa détermination et son engagement, d’autant qu’il se mit à lire Marx et reçut le soutien de nombreux socialistes européens. A sa sortie trouvant les positions du parti démocrate trop faibles dans le domaine social, il créa, en 1898, le SDPUSSocial Democratic Party of the United States, qui devint, deux ans plus tard, le SPUSSocialist Party of the United States, sous les couleurs duquel il fut cinq fois candidat à l’élection présidentielle américaine, en 1900, 1904, 1908, 1912 et 1920. Lors de ces cinq campagnes présidentielles il n’obtint aucun grand électeur, néanmoins, lors de l’élection de 1920, il totalisa 913.693 voix, soit près de 6% des suffrages exprimés. Cette campagne de 1920 est d’autant plus particulière et pittoresque qu’il la conduisit depuis la prison d’Atlanta, où le président Woodrow Wilson l’avait fait emprisonner, en 1918,  en invoquant l’Espionnage Actde 1917, car Debs avait fait campagne contre la participation à la Première Guerre 1914-1918.
Condamné à dix ans d’emprisonnement, Debs vit, en 1921, sa peine commuée, par le président Harding, en la durée qu’il avait déjà passée sous les verrous. A sa sortie il fut acclamé par une foule considérable, reçu ensuite à la Maison Blanche, et enfin accueilli en héros à Terre Haute où plus de 50.000 personnes l’attendaient sur le chemin de retour vers sa maison natale. En 1924, en raison de son engagement contre la guerre de 1914-1918, il fit partie de la liste restreinte des candidats au Prix Nobel de la Paix et mourut, en 1926, au sanatorium de Elmshurst, dans l’Illinois, état voisin de son Indiana natal. En 1962 sa maison à Terre Haute fut rachetée par la Debs Foundation et, en 1966, elle a fait l’objet d’une nomination fédérale officielle en tant que National Historic Landmark of the United States. Eugene V. Debs fait donc partie du patrimoine américain, mais de toute évidence les media contemporains ont beaucoup de mal à s’en souvenir.
 © Clifford Berryman ** The Washington Post, 1921.© Clifford Berryman ** The Washington Post, 1921.

Voici ce qu’il déclarait au président du tribunal qui le jugea en 1918 : 
Your honor, I have stated in this court that I am opposed to the form of our present government; that I am opposed to the social system in which we live; that I believe in the change of both but by perfectly peaceable and orderly means.
Votre honneur j’ai déclaré devant cette cour que je m’oppose à la forme de notre gouvernement actuel, je m’oppose au système social dans lequel nous vivons ; j’ai aussi déclaré que je crois au changement des deux (gouvernement et système social),  mais par des moyens parfaitement pacifiques et organisés.

--