31/03/2015

Nigeria: first preliminary and partial results



Results so far:
Gen Buhari: 14.2m votes;
Passed 25% threshold in 24 states
Mr Jonathan: 11.4m votes;
Passed 25% threshold in 24 states
Results from 33 states + Abuja
Candidates needs 25% in 24 states for first-round victory

30/03/2015

RDC – ONU : Enquête sur la mort de l'ancien Secrétaire général Dag Hammarskjöld en 1961


La mort de l'ancien secrétaire de l'ONU Hammarskjöld, en Rhodésie du Nord, de retour d'un voyage en RDC en 1961, reste inexpliquée. L'enquête reprend.
Mon article pour Rfi.fr

  http://rfi.my/1bKShQI via @RFI

 Retour sur la mort de l'ancien Secrétaire général Dag Hammarskjöld en 1961, alors que le Groupe indépendant d'experts chargés d'étudier les nouvelles informations relatives à sa mort a commencé ses travaux ce 30 mars 2015. Le groupe doit examiner et évaluer les nouvelles informations liées à la mort de M. Hammarskjöld et des gens qui l'accompagnaient dans un avion qui s'est écrasé en Rhodésie - l'actuelle Zambie - dans la nuit 17 au 18 septembre 1961.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a nommé mi-mars Mohamed Chande Othman, juge en Tanzanie, à la tête du Groupe. Les deux autres membres sont Kerryn Macaulay, représentant de l'Australie au Conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), et Henrik Larsen, un expert en balistique au Centre national des services judiciaires au sein de la police nationale danoise.

Mélissa Chemam pour RFI.fr  

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ONUJUSTICERDCZAMBIE

La mort de l'ancien secrétaire de l'ONU Hammarskjöld reste inexpliquée


mediaLe Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a nommé, mi-mars, des experts pour élucider les ciconstances restées controversées de la mort de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld.Photo/Eskinder Debebe



Le groupe indépendant d'experts chargés d'étudier les nouvelles informations relatives à la mort, en 1961, de l'ancien secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld, a commencé ses travaux, lundi 30 mars. Il doit examiner et évaluer les nouvelles informations liées à sa mort et à celle des gens qui l'accompagnaient dans l'avion qui s'est écrasé en Rhodésie (actuelle Zambie) dans la nuit 17 au 18 septembre 1961.













Le secrétaire général Ban Ki-moon a nommé, mi-mars, Mohamed Chande Othman, juge en Tanzanie, à la tête du groupe. Les deux autres membres sont Kerryn Macaulay, représentant de l'Australie au Conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), et Henrik Larsen, un expert en balistique au Centre national des services judiciaires au sein de la police nationale danoise.

Dans un rapport rendu public à La Haye en 2013, la commission d'enquête indépendante composée de juges et de diplomates, demandait notamment que l'agence nationale de sécurité américaine (NSA) permette l'accès aux enregistrements des conversations dans le cockpit de l'avion et des messages radio qu'elle aurait réalisées en 1961.

Créé par une résolution de l'Assemblée générale adoptée en décembre 2014, le groupe d'experts doit présenter son rapport au Secrétaire général au plus tard le 30 juin 2015.

L'Assemblée générale, dans sa résolution, a également encouragé les États membres à fournir les documents pertinents en leur possession et à livrer au Secrétaire général les informations pertinentes relatives à la mort de M. Hammarskjöld.


Circonstances « mystérieuses »

Dag Hammarskjöld, le deuxième secrétaire général de l'ONU, avait trouvé la mort dans des circonstances qualifiées de « mystérieuses » en septembre 1961, quand son avion s'est écrasé près de Ndola, en Rhodésie du Nord, l'actuelle Zambie.

Il effectuait alors une mission de paix au Congo qui venait d'obtenir son indépendance.

Il devait rencontrer le dirigeant du Katanga, Moise Tshombe, alors que la région avait fait sécession, proclamant son indépendance avec le soutien de certains membres des milieux d'affaires occidentaux.

L'avion transportant le Secrétaire général et ses collaborateurs avait décollé dans la soirée du 17 septembre pour un voyage de 200 km, mais n'est jamais arrivé à destination, et n'avait eu aucun contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de Ndola.

L'ONU rapporte que, vers une heure du matin le 18 septembre, une grande lueur avait été observée dans le ciel, à peu de distance d'une localité du nom de Mufulira, en territoire rhodésien (aujourd'hui la Zambie).

Une équipe de recherche et de sauvetage avait été envoyée et avait repéré l'épave de l'avion vers 14 heures le même jour, à 11 kilomètres environ au nord-est de l'aéroport.

Quinze corps ont été récupérés, ainsi qu'un survivant, Harold Julien, décédé quelques jours plus tard des brûlures qu'il avait subies.


Preuves discréditant la thèse d’un accident

En Septembre 2014, une commission internationale formée de juristes avait indiqué qu'il y avait des preuves que son avion ne s'était pas écrasé par accident mais qu’il avait été touché par un tir ennemi.

Il existe une preuve convaincante que l'avion a fait l'objet d'une forme d'attaque ou de menace au moment où il s'apprêtait à atterrir à Ndola", avaient insisté des membres de la commission ; ils citaient notamment depuis des années deux témoins qui ont affirmé avoir vu un deuxième avion tirant sur le DC-6, l'Albertina.

Andrew Cordier, Chef de cabinet à l'époque, a déclaré en 2011 lors de l'hommage à Dag Hammarskjöld : «Notre plus grand hommage pour lui sera la poursuite de nos efforts individuels et collectifs, en suivant son exemple glorieux, pour renforcer l'édifice de la paix.»


Haut-fonctionnaire, ministre et diplomate

Le haut-fonctionnaire suédois est devenu le deuxième Secrétaire général de l’histoire de l’Organisation des Nations Unies en 1953.

Dag Hammarskjöld est né le 29 juillet 1905 à Jonkoping en Suède.

Docteur en droit et économie politique, professeur-adjoint d'Economie Politique à l'Université de Stockholm, il a ensuite occupé les fonctions de Secrétaire général du Ministère des Finances De 1936 à 1945 en Suède.

Sur la recommandation du Conseil de Sécurité, l'Assemblée générale de l’ONU a nommé M. Dag Hammarskjöld Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, le 7 avril 1953. Il a été réélu à l'unanimité pour un nouveau mandat de cinq ans le 26 septembre 1957.

28/03/2015

Latest music news from Bristol


I'm in Bristol for the third time and I love this place so much I cannot compare the journey with any other trip...

And what brought me to Bristol in the first place is Massive Attack, their wonderful sound and creativity and their amazing history and ingeniousness.

Just sharing the latest news from their FB page for the other admirers...


Had the pleasure of two days in the studio with the super talented Jack Barnett of These New Puritans. Work in progress. Robert
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And the London band's response...

5 hrs · 
honour to work with massive attack over the last few days. jack


More about the band:
http://www.thesenewpuritans.com


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More soon hopefully.


Mon article sur les Nigérians du Royaume-Uni à la veille des élections au Nigéria



Les élections au Nigeria vues de Grande-Bretagne


Lors d'un rassemblement en faveur du parti au pouvoir (APC) à Lagos, le 7 mars 2015.
Crédit photo: Reuters

L’ouest de l’Angleterre est un haut lieu d’activité pour la diaspora nigériane. Selon la Canuk, l’association des Nigérians vivants au Royaume-Uni, plus de deux millions de Nigérians vivent officiellement dans le pays, ce qui en fait la plus importante diaspora nigériane au monde, mais les chiffres sont sûrement bien en dessous de la réalité. A Bristol, West England, autant qu’à Londres, les Nigérians ou Britanniques d’origine nigériane, qui ne peuvent voter que s’ils sont inscrits au Nigeria et rentrent au pays, ont les yeux rivés sur leurs avenirs transatlantiques.
Le restaurant Iroko, sur West Street, rassemble les habitués. Ici, Kolade Giwa et sa femme Catherine ont réussi à créer un cocon pour la communauté nigériane de Bristol. Un mercredi soir comme un autre, les jeunes et moins jeunes s’y retrouvent pour dîner, pour commander un repas à emporter ou juste pour passer saluer les amis du quartier. Mais ces dernières semaines, toutes les discussions se sont portées sur les élections de ce 28 mars. Né en Grande-Bretagne, Kolade a été élevé par ses parents au Nigeria avant de revenir faire ses études en Angleterre puis de s’installer à Bristol. Il a la double nationalité et espère bien à terme créer son propre commerce au Nigeria.

Corruption et insécurité

« On ne peut pas voter d’ici, et c’est dommage », entonne en chœur la bande de client d’Iroko. Père d’un petit garçon de 3 ans et d’une fillette de 7 ans, Kolade voit son avenir dans son pays devenu récemment la première économie du continent africain, malgré les problèmes – largement médiatisés dans les journaux britanniques – de corruption et d’insécurité. « C’est vrai que nos dirigeants sont corrompus, ils ne pensent pas aux citoyens nigérians, ils pensent à s’enrichir, avoue ce grand homme dynamique et enthousiaste. Mais je pense que le paysage change. Et surtout l’APC [All Progessives Congress de l’ancien général Muhammadu Buhari, ndlr], le parti d’opposition, a l’air de savoir mieux gérer les choses et c’est pour cela que j’ai envie de croire à l’alternance. Si l’on regarde les Etats dirigés par l’APC, tout y fonctionne beaucoup mieux comme dans l’Etat de Lagos, donc pour moi, ces élections peuvent être un tournant et une source d’espoir. »
Pour Funmi, jeune journaliste d’origine nigériane qui travaille sur un programme d’une radio locale de Bristol pour lequel elle a couvert cette campagne, « il est évident que ce que pense la diaspora de Grande-Bretagne compte au Nigeria. Nous sommes très impliqués, financièrement et socialement, et la plupart de Nigérians du Royaume-Uni restent inquiets ; ils attendent plus de la démocratie nigériane ». Selon elle, les Nigérians d’Angleterre veulent retourner chez eux et ont envie de redonner au pays mais le contexte rend ce choix coûteux : « On craint quant à la stabilité du pays ; d’ailleurs, de nombreux Nigérians quittent le pays pendant la période des élections pour éviter toute violence. La situation économique, les difficultés à envoyer de l’argent au Nigeria dans de bonnes conditions et l’insécurité croissante sont les principaux point d’inquiétude. »

Espoir de croissance

Mais tous les Nigérians du Royaume-Uni ne sont pas aussi pessimistes. Beaucoup espèrent profiter des opportunités de croissance de leur pays d’origine pour monter leur propre affaire, tout en se reconnectant avec leur pays d’origine. Après tout, Bristol a été comme Liverpool un haut lieu du trafic d’esclave aux XVIIe et XVIIIe siècles, et dans certaines communautés africaines de la ville, l’heure est aussi à la revanche.
Pour Leslie, venu chercher le dîner de la famille ce soir-là, il faut aussi voir les évolutions positives du pays, obtenues ces dernières décennies. « Moi je suis de l’est du Nigeria et mes parents ont souffert de la guerre du Biafra ; or, de nos jours, il n’y a plus de divisions selon les lignes ethniques dans le pays, et c’est déjà un énorme progrès. Nous avons compris que nous sommes plus forts ensemble que divisés ».
Basé à Londres, Lagun Akinloye a étudié la sociologie et les sciences politiques à Leeds dans le nord de l’Angleterre, et est à présent le jeune porte-parole adjoint de la Canuk. Son père a dû fuir le Nigeria pour des raisons politiques durant la dictature militaire. Lagun connaît peu son pays d’origine, où sa mère craignait de l’emmener pendant des années, mais c’est là qu’il voit son avenir. « Mon père a fait partie du gouvernement nigérian jusqu’en 1983, et je me vois bien suivre ses traces. Il parlait tout le temps du pays et moi j’ai dû attendre jusqu’en 2007 pour m’y rendre pour la première fois. Mais j’ai retrouvé dans la communauté nigériane de Londres, basée dans le sud de la ville, à Peckham par exemple, un sentiment de fraternité qui m’a emmené à m’impliquer dans notre association nationale et je me voir faire la même chose au Nigeria. Et même encore plus. »
Lagun ne se fait pas beaucoup plus d’illusions que ses compatriotes sur la classe politique nigériane et ne croit pas à la propagande pour le changement lancée par l’opposition dans sa campagne récente. En revanche, il croit dans l’énorme potentiel économique et diplomatique du pays le plus peuplé d’Afrique ; et comme de nombreux Nigérians du Royaume-Uni, il ne voit pas son avenir ailleurs. Il rêve ainsi à une nouvelle génération politique, pour la prochaine décennie, alors, les élections du 28 mars 2015, il espère juste « qu’elles ne seront pas complètement truquées et que la violence sera contenue ». Après, politiquement, tout reste à construire, mais cela ne lui fait pas peur.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/27/les-elections-au-nigeria-vues-de-grande-bretagne_4602937_3212.html#7uWfsWRWGyoqUCCi.99 



26/03/2015

Bristol in the Spring


 Hey Paris,

Spring was just hiding... in West England! 

Bristol, I knew you would not let me down ;)

Clifton walk: 















And look what I found on Anchor Road, near Jacobs Wells Road: a souvenir from Nick Walker !!




More of Bristol's spring:








Victoria Square: 




24/03/2015

Star signs...




Capricorn

 Daily Horoscope for Wednesday - Mar 25, 2015

Sometimes the road you're traveling on gets shrouded in fog. If that happens, don't pull over and wait for the weather to clear. Time is not to be wasted -- keep going, slowly but surely, on the same path. If you let little things stop you from where you want to go (or what you want to accomplish), your confidence will take a beating. Soon enough, you'll see a clear sign that will put your fears to rest and your mind at ease. You were on the right path the whole time.



En vidéo : Charlie Hebdo - la France face au terrorisme


Charlie Hebdo : la France face au terrorisme


Je découvre que cette émission des Les Matins de France Culture a été filmée. Sujet somme toute toujours d'actualité - si les Matins vous manquent en pleine grève :

http://www.dailymotion.com/video/x2ecdxs_les-matins-charlie-hebdo-la-france-face-au-terrorisme_news


Plus d'infos ur le site de France Culture :

http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-charlie-hebdo-la-france-face-au-terrorisme-2015-01-09


La vague d’émotion et d’indignation déclenchée par l’attaque de Charlie Hebdo mercredi ne cesse de prendre de l’ampleur. Partout en France et dans le monde, on se rassemble pour rendre hommage aux victimes, et, simplement, être debout, ensemble face au terrorisme.  On ne connaît pas encore l’ampleur des conséquences que pourra avoir cette attaque, mais déjà certains n’hésitent pas à parler de guerre. Des politiques, des éditorialistes, et dans le Monde daté d’aujourd’hui, le sociologue Edgar Morin, pour qui la guerre internationale a désormais fait irruption « au cœur de la France ». Ce matin, nous voulons essayer de comprendre un peu mieux quelles pourront être les conséquences de cette attaque atroce sur notre pays.
            Sommes-nous désormais en guerre, comme le soutiennent certains, et si oui contre qui et contre quoi ? Aussi, l’attaque de Charlie Hebdo survient en plein débats sur l’islamophobie, alors quelle place donner à ce contexte sociétal ? Et enfin, puisque nous sommes si nombreux à vouloir honorer la mémoire des victimes de cet attentat, que pouvons nous faire de notre indignation ?
Mélissa Chemam, Gilles Kepel, Sandrine Treiner, Ambre Philouze-Rousseau et Mehdi Guiraud FRANCESCA FOSSATI © RADIO FRANCE
            C’est avec Gilles Kepel que nous nous poserons toutes ces questions ce matin. Gilles Kepel est politologue, professeur à Sciences Po, spécialiste de l'islam et du monde arabe et il a notamment publié en mai dernier « Passion  française, les voix des cités ».
            Et nous donnons aussi la parole à trois personnes qui sont allées place de la République à Paris mercredi soir, pour qu’ils nous fassent part de leurs réactions et posent eux aussi leurs questions. Nous sommes donc avec Ambre Philouze-Roussau, 20 ans, étudiante en histoire et en sciences politiques,Mélissa Chemam, 34 ans, journaliste indépendante, etMehdi Guiraud, 39 ans, data journaliste pour le site Hexagones.fr.





Conférence : Perceptions et perspectives des migrants en Europe : Quels droits pour les migrants rescapés des conflits en Afrique et au Moyen-Orient ? (20 avril, Genève)


Le 20 avril, je participerai à cette conférence :

Table ronde et débat organisé par le CIPADH



Perceptions et perspectives des migrants en Europe :
Quels droits pour les migrants rescapés des conflits en Afrique et au Moyen-Orient ?

Quand ? Lundi 20 avril 2015, 14 h – 16 h

Où ? Club Suisse de la Presse, Route de Ferney 106, La Pastorale 1202, Genève


Contexte politique

Le rapport du Haut-Comité des Nations Unies pour les Réfugiés estime que plus de 165,000 migrants
seraient rentrés illégalement en Europe, en octobre 2014. Ces migrations s’accompagnent trop souvent de tragédies humaines puisque 3 419 migrants ont perdu la vie lors de la traversée périlleuse de la Méditerranée vers l’Italie, comme cela a été le cas avec le désastre humanitaire à Lampedusa. Si
l’Europe a été vivement critiquée pour l’insuffisance des moyens déployés face à ces naufrages, le coût exorbitant de 114 millions d'euros de l’opération Mare Nostrum menée par le gouvernement italien en octobre 2014 montre bien que ce défi exige une action commune sur la question migratoire.

Une fois la frontière franchie, les migrants sont confrontés à l’incertitude de leurs conditions de séjour.

Des questions légales entrent en jeu, impliquant la définition du statut de « réfugiés », du « droit d’asile », mais aussi le traitement des migrants dont le séjour est illégal. En effet, chaque année en Suisse, un nombre important d’hommes et de femmes se retrouvent en prison, sans procès préalable. Devant leur refus de partir, les procédures pour débouter ces migrants peuvent prendre jusqu’à 18 mois où ceux-ci restent incarcérés dans des conditions difficiles, pour souvent finir rapatriés de force.

Quand les migrants évitent la prison, ce sont les structures d’accueil qui s’avèrent inadaptées. Par
exemple, en Allemagne, les autorités de la ville de Munich n’ont pas eu d’autres choix que de
réquisitionner des écoles à l’abandon ou des salles de sport quand les migrants ne sont pas contraints de dormir dehors. La construction de containers à Berlin pour accueillir ces personnes semble être une alternative temporaire mais cela ne suffit pas à prendre en charge l’afflux de plus de 200'000 migrants dans la République Allemande l’année passée. 

Face au déficit de lieux d’hébergement, et surtout à cause du climat de crise économique, l’Europe
assiste à la montée des partis d’extrême droite et des mouvements identitaires. Les manifestations
"contre l'islamisation" en Allemagne, en décembre 2014, expriment la méfiance et l’exaspération des
citoyens, ainsi que le sentiment de crise identitaire qui traverse actuellement plusieurs régions d'Europe, confrontées ou non à une immigration jugée « massive ». Ce mouvement est porté par le mouvement PEGIDA (Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident) qui réclame une réforme du droit d’asile et l’expulsion des clandestins.

 Cet amalgame entre « Islam », « immigration » et « terrorisme » est symptomatique des situations de crise économique où les « laissés-pour-compte » du système se rabattent sur l’ « étranger » comme bouc émissaire de tous les maux sociaux. Ce rejet de l’autre est paradoxal et nie les réalités économiques puisque nombre de pays européens, dont l’Allemagne, deviennent de plus en plus dépendant de la main d’œuvre étrangère, étant donné leur croissance démographique négative. L’intégration réussie de ces migrants et réfugiés devient donc incontournable.


Objectifs

Cette table ronde se propose de discuter des perceptions des migrants dans les pays d’accueil, étant donné l’afflux considérable de migrants et réfugiés liés aux crises humanitaires en Afrique et au ProcheOrient ; ce qui intervient à une période dominée par des questionnements sur le rôle de l’Europe.

Cette rencontre débattra du rôle des institutions politiques européennes et internationales, qui par leurs directives et leurs rapports contribuent à orienter le sort des migrants.

Enfin, cette table ronde se donne une double ambition : présenter les défis et les violations auxquels font face les migrants en arrivant sur le sol européen et réaffirmer leurs droits fondamentaux, tout en abordant les réformes possibles pour l’amélioration des droits des réfugiés, requérants d’asile, migrants et des personnes vulnérables, de façon générale.


Intervenants

 Modérateur : Mélissa Chemam, Journaliste pour RFI et la BBC (confirmé)

 Manon Schick, Directrice de la Section suisse d’Amnesty International (confirmé)

 M. William Spindler, Expert en communication et porte-parole de l’UNHCR, Division des
relations externes/Communication et du Service d’Information Publique

 Anja Klug, Directrice du Bureau du Haut-Comité des Nations Unies pour les Réfugiés pour la Suisse et le Liechtenstein (à confirmer)

 Badia El Koutit, Fondatrice et Directrice exécutive de l’Association pour la Promotion des Droits Humains 

 M. Constantin Hruschka, Chef du service juridique de l’Organisation Suisse d’Aide aux Réfugiés, OSAR

 Mme Saskia Ditisheim, Avocate spécialisée au Barreau de Genève

 Mme Clothilde Terrien, Juriste en droit d’asile, Comité d’Aide Aux Réfugiés, CAAR, Paris

 M. Aldo Brina, Chargé d’information/projet, secteur «réfugiés» du Centre Social Protestant

Notes :

1 Chiffre fourni par le site Europaforum, http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2014/10/triton-marenostrum-frontex/index.html,
consulté le 18 mars
2 Vol spécial, un film de Fernand Melgar, http://www.volspecial.ch/fr/page/18-synopsis, consulté le 19 mars
3 Nathalie Versieux, Libération, http://www.liberation.fr/monde/2015/01/05/l-allemagne-debat-de-sesimmigres_1174410, consulté le 17 mars
4 Source AFF, Le Point, http://www.lepoint.fr/monde/manifestation-anti-islam-a-dresde-syndrome-d-une-criseidentitaire-06-01-2015-1894472_24.php,
consulté le 18 mars


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Plus d'information sur le CIPADH :
http://www.cipadh.org/


Rapport récent :

LA POLITIQUE MIGRATOIRE DE L’UNION EUROPÉENNE ENTRE VERROUILLAGE DES FRONTIÈRES ET CRISE HUMANITAIRE

http://www.cipadh.org/la-politique-migratoire-de-l%E2%80%99union-europ%C3%A9enne-entre-verrouillage-des-fronti%C3%A8res-et-crise-humanitaire


MUSIC & POLITICS: LOST RELATIONSHIP?


Very interesting topic. Working on the issue myself.

Read this article about today's music and its (non) relationship with politics on Don't Panic website:

http://dontpaniconline.com/magazine/radar/music-politics-a-lost-relationship



Music & Politics: A Lost Relationship


Written by
 Ellie Moore

MUSIC & POLITICS: A LOST RELATIONSHIP



23 MONDAY 23RD MARCH 2015


Political parties of the past decade have made all sorts of sad attempts to appeal to youth culture. Watering down their manifestos or applying a bland ‘social media presence’ are typically feeble examples of their clumsy steps into the not-so-new age of Facebook and Twitter. According to Brand Love, political parties in Britain are some of the most unpopular brands among 18-24 year olds. 54% of people in this age bracket named UKIP as most unpopular, closely followed by Tories with 27%. The coalition is currently running a £530,000 campaign with the NUS asking students to come up with a marketing campaign to encourage people their age to vote. So they’ve essentially turned to us to convince ourselves to head to the ballot box. If you can’t beat ‘em, recruit ‘em.
Broaching the topic of young voters over breakfast, my nostalgic mum declared that she feels sorry for my generation. “We were whipped into a frenzy by bands like The Clash and The Sex Pistols,” – cue the dreamy-eyes – “We felt that we had a voice, and that what we had to say mattered. These days, you’ve got Ed Sheeran, Adele or Sam Smith droning on about lost love. Very few mainstream musicians get angry about real issues anymore.”
She has a point. And it set me wondering whether perhaps this is what’s needed for us ‘young’ folk to start appreciating our right to vote like we used to – drivers who don’t belong to a party. We’re generally quite cynical of the government and have an interest in political change, but don’t necessarily see voting as the catalyst to this. We’ve not got the roaring and rebellious bands paving the way for reform, spurring the power of the people and encouraging them to speak their mind, vote, and make a difference. We’ve got muppets like Russell Brand harping on about deceit and discouraging all those who look up to him from using the system to let our political preferences be known. Music has a resounding effect on popular trends, fashions and opinions among young people more than any other demographic. Bands like Coldplay and Radiohead are all very middle class and comfortable. Where are all the angry young men and women? A new, passionate, politically driven music movement wouldn’t be great news for the Tories, as the nature of the angry, tormented musical beast is always going to be left of centre.

There were the protest songs of the sixties, the angry punks of the seventies and…then what? Music was a form of resistance against established power, often showing its effectiveness as a force for social change. The U.S. in particular has bred plenty of revolutionary musicians and songwriters penning political messages through story-songs that have enthused interests and changed minds.
Billie Holiday turned executions in the South in to ‘Strange Fruit’ hanging from trees. Aretha Franklin inspired Civil Rights Movements in the 60s by bringing her gospel sounds to protestors in the streets, encouraging everyone to stand up and demand ‘Respect’. More recently, Bruce Springsteen has continually touched on an ever-growing regulated and corporate world, referencing identity struggles and inhibitions for those living within it. Victor Jara created songs about Chile’s struggle with military dictatorships, sparking the Nueva Cancion (New Songs) movement that inspired South Americans to rise up and replace them with democracies.


Pre-millennium Britain had a roster of talent to add to this list. 
The Clash released ‘White Riot’ aiming to encourage disaffected young white people to riot like their black peers at the time. Their album ‘Sandinista!’ featured an extensive list of songs inspired by political issues outside of Britain; notably, ‘The Call-up’ was a prolific rumination on 1980 US draft policies.
Rock historian Mikal Gilmore recalls a 1977 music festival in Belgium where 20,000 people were separated from their idols by a ten foot-high barbed wire fence. Joe Strummer leapt from the stage in efforts to knock it down. They’d rather run the risk of the audience getting on stage than condone holding them back like caged animals. 
They were the only artists at the festival who made any noise about the set-up. According to Gilmore, this was their political and social gumption in a nutshell; ‘fighting the good fight that few others would’.


Who will be the next Springsteen, Franklin, or Clash? And why aren’t we hearing their young voices on the radio today? 
Ultimately, I don’t believe it’s the means by which we vote or the failing campaigns that are the problem. I think it’s that we aren’t enthused by the concept of voting in general, that we don’t necessarily see how it makes any difference if we do or if we don’t.
So, as the election looms and we all try to encourage younger generations to appreciate their right to vote, perhaps we should ask the question: What would Joe Strummer do?


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