07/09/2014

Erevan, Charleroi, Tel Aviv dans Metropolis ce dimanche sur Arte


Une émission qui m'emporte à 100%, dans ces lieu comme dans ces thèmes :

04/09/14


Dossier métropole : Erevan, capitale de l’Arménie – Une métropole en transition

Jadis, Erevan constituait un carrefour entre l’Orient et l’Occident.

Eriwan avec la montagne Ararat

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Erevan est une des plus vieilles villes du monde. Avec 1,2 million d’habitants, c’est la capitale de l’Arménie et la plus grande ville de cet Etat du Caucase d’à peine 3 millions d’habitants. Jadis, Erevan constituait un carrefour entre l’Orient et l’Occident.

La ville d’aujourd’hui garde encore les traces des réfugiés du génocide perpétré par les Turcs ainsi que des décennies de domination soviétique. La cité et sa vie culturelle semblent hésiter entre le carcan de l’Histoire et un vent nouveau qui souffle depuis peu.
Il y a bien longtemps qu’elle a fait sa mue, la cité idéale créée dans les années 1920 dans un style stalino-classiciste par Alexander Tamanian, architecte arménien formé à Saint-Pétersbourg. Aujourd’hui, buildings d’acier et de verre, zones piétonnes, boutiques de luxe et terrasses de café ont changé le visage d’Erevan.

Mais derrière l’affichage d’un capitalisme clinquant, la culture locale reste engoncée dans les vieilles structures soviétiques. Toujours dépendante de Moscou sur le plan économique, l’Arménie a du mal à envisager son avenir. D’autant que la croissance et les investissements sont fortement entravés par les coteries entre gouvernement et oligarques. Depuis 1989, année de l’indépendance, un million d’Arméniens a quitté le pays pour l’Europe et les Etats-Unis.

Metropolis a rencontré des artistes qui sont restés, ou qui, après avoir séjourné au loin, sont revenus dans leur capitale pour faire bouger les lignes. Car les plus récentes institutions culturelles d’Erevan doivent beaucoup à la diaspora arménienne. Comédien et réalisateur, Armen Sargsian a ainsi créé la troupe de théâtre Epsidon. 
Lilit Bleyan, journaliste et violoniste née en 1978 à Erevan, a connu le succès dès son premier album, « Waiting Trains ». 
Quant à Arpenik Mouradian (27 ans), elle a d’abord étudié le design à Paris avant d’ouvrir son atelier dans la capitale arménienne. 
Enfin, le Mkhitar Sebastatsi Educational-Complex placé sous la direction d’Ashot Bleyan est bien décidé à favoriser l’émergence d’une société civile portée par l’éducation, l’art et la culture. Cette initiative est basée à « Bangladesch », ville satellite d’Erevan où une scène artistique et culturelle indépendante a vu le jour. 
par Claudia Kuhland
Edité le : 21-07-14
Dernière mise à jour le : 04-09-14

Liens : http://www.arte.tv/fr/dossier-metropole-erevan-capitale-de-l-armenie-une-metropole-en-transition/7890810.html

Extrait : http://www.arte.tv/guide/fr/051481-008/metropolis


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Ballades en mode mineur : la musicienne belge Mélanie de Biasio
Mélanie de Biasio a récemment sorti son deuxième album, « No Deal ». A 35 ans, elle a déjà un disque d’or à son palmarès. Sa voix fascine, à la croisée de la pop et du jazz. La presse musicale n’hésite d’ailleurs pas à comparer son timbre d’alto à Billie Holiday, Nina Simone, Joni Mitchell ou Beth Gibbons. Ballades sombres et méditatives, incantations à la densité atmosphérique, variations slow motion, phrasé inventif…Mélanie de Biasio signe des mantras qui font croire que le temps s’est arrêté. Metropolis a rencontré la chanteuse à Charleroi, une ancienne cité minière où elle avoue avoir plus appris qu’au Conservatoire royal de Bruxelles.
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Entre passé et présent : les voyages dans le temps de la photographe israélienne Orly Zailer
Qui suis-je ? Quelles sont mes origines ? Qui étaient mes ancêtres ? Comment vivaient-ils ? Que pensaient-ils ? que ressentaient-ils ? Quels sont les traits que je tiens d’eux ? Que se passe-t-il donc quand nous nous glissons dans la peau de ceux qui nous ont précédés ? Orly Zailer a choisi une approche pour le moins insolite pour questionner l’identité par l’expérience photographique. Elle reconstitue de vieilles photos de familles en convoquant les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants des personnes présentes sur les originaux. Ce voyage dans le temps a commencé lorsqu’Orly Zailer a découvert une photo datant des années 1970 où ses parents affichent un bonheur éclatant. 40 ans plus tard, l’artiste endosse le rôle de sa mère et se photographie avec son compagnon dans une mise en scène similaire. « The Time Elapsed Between Two Frames », le temps qui passe entre deux images, c’est le nom de son projet où elle ramène dans le présent toute la magie d’un instant du passé, confrontant au passage ses protagonistes à leur histoire familiale et aux destins de ceux qui les ont prédécédés.

Entre passé et présent : les voyages dans le temps de la photographe israélienne Orly Zailer

Le but du projet de Zailer : ramener dans le présent toute la magie d’un instant du passé.

„The Time Elapsed Between Two Frames“

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Qui suis-je ? Quelles sont mes origines ? Qui étaient mes ancêtres ? Comment vivaient-ils ? Que pensaient-ils ? Que ressentaient-ils ? Quels sont les traits que je tiens d’eux ? Que se passe-t-il donc quand nous nous glissons dans la peau de ceux qui nous ont précédés ?

Orly Zailer a choisi une approche pour le moins insolite pour questionner l’identité par l’expérience photographique. Elle reconstitue de vieilles photos de familles en convoquant les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants des personnes présentes sur les originaux. Ce voyage dans le temps a commencé lorsqu’Orly Zailer a découvert une photo datant des années 1970 où ses parents affichent un bonheur éclatant. 40 ans plus tard, l’artiste endosse le rôle de sa mère et se photographie avec son compagnon dans une mise en scène similaire.

« The Time Elapsed Between Two Frames », le temps qui passe entre deux images, c’est le nom de son projet où elle ramène dans le présent toute la magie d’un instant du passé, confrontant au passage ses protagonistes à leur histoire familiale et aux destins de ceux qui les ont prédécédés.

Lien :

Un article de Spiegel Online du 22 avril 2014 sur ce projet (en allemand)

Bonus Web : Orly Zailer parle de la vérité de la photographie (vidéo en anglais).

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