27/09/2014

Dernières infos sur Ebola : l'OMS annonce le recours à des vaccins expérimentaux


Mon dernier papier pour RFI :

Ebola: tests cliniques pour les vaccins expérimentaux

mediaParticule virale d'Ebola observée au microscope électronique.REUTERS/Frederick Murphy
Ebola mobilise toujours. Alors que l'ONU appelle à une mobilisation maximale, des sociétés de recherche pharmaceutiques ont annoncé que des milliers de vaccins expérimentaux contre le virus devraient être disponibles début 2015, c'est ce que confirme ce vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une lueur d'espoir alors que la lutte contre l'épidémie en Afrique de l'Ouest dure depuis mars 2014.
Ces vaccins expérimentaux sont développés par deux sociétés : la britannique GlaxoSmithKline (GSK) et l'américaine NewLink Genetics ; l'Organisation mondiale de la santé a donné l'information vendredi 26 septembre au matin lors d'une conférence de presse à Genève. GSK devrait avoir 10 000 doses de ces vaccins expérimentaux disponibles au début de l'année 2015, d'après l'OMS. NewLink Genetics a, de son côté, déjà fait don d'un millier de doses et s'est engagée à en fournir plusieurs milliers d'autres « dans les prochains mois ».
Des tests cliniques ont commencé aux Etats-Unis, d'autres doivent être mis en place au Mali la semaine prochaine. Il faut rappeler qu'il n'existe toujours pas de vaccin reconnu contre Ebola ni même de traitement spécifique homologué. L'OMS se montre optimiste en affirmant que la mobilisation en cours devrait permettre de développer des vaccins et médicaments « prometteurs », même s'il n'est pas encore possible de dire s'ils seront efficaces avant les tests cliniques.
Les pays concernés s'inquiètent du manque de réaction des groupes pharmaceutiques. Mais pour Bernadette Murgue, directrice adjointe de l'Institut de microbiologie et maladie infectieuse (Inserm), il est normal que la réponse de la recherche prenne du temps et l'OMS va annoncer la semaine prochaine ses décisions en ce qui concerne les vaccins expérimentaux annoncés.
L'Organisation souligne tout de même que le principal problème de la crise est « la faiblesse des systèmes de santé » dans la région, bien avant la lenteur de la recherche.
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