14/07/2014

NIGERIA : trois mois après l'enlèvement des filles de Chibok...


NIGERIABOKO HARAM

L'inquiétude des proches des lycéennes enlevées par Boko Haram

mediaUne manifestation à Lagos pour demander le retour des adolescentes enlevées, le 5 mai 2014.REUTERS/Akintunde Akinleye
Il y a trois mois, près de 200 lycéennes étaient enlevées dans l'État du Borno, au Nigeria, par Boko Haram. 
Alors que les familles désespèrent de voir revenir leurs filles enlevées par Boko Haram, le président Goodluck Jonathan a annoncé la création d’un fonds d’aide aux victimes de la secte islamiste. Ce fonds fait partie de la « Presidential Initiative in the North East », l’Initiative présidentielle pour le nord-est du Nigeria.
Le président et le parti au pouvoir semblent multiplier les déclarations pour contrer les critiques et reproches d’inaction face à Boko Haram. Mais ces efforts ne suffisent pas à persuader l’opinion que les filles vont enfin être libérées.


Angus est l'oncle par alliance de l’une de ces jeunes femmes. Il témoigne sur RFI :

Nos filles sont toujours entre les mains des insurgés. Nous n'avons pas vu la moindre preuve tangible que le gouvernement agit concrètement pour les sauver.
L'inquiétude de l'oncle de l'une des jeunes femmes enlevées par Boko Haram au Nigeria [nid:1125899]14/07/2014Écouter
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  • "La petite soeur de la femme de mon fils se trouve  parmi les filles enlevées et je parle régulièrement à sa mère régulièrement, nous sommes du même village et la dernière fois que le village a été attaqué, elle était dans un lieu proche et j'ai dû la convaincre de la pas retourner sur place. Nous restons tous en brousse car c'est vraiment dangereux. Surtout que mêmes les militaires sont dangereux pour nous . Le gouvernement affirme avoir déployé 20.000 soldats dans la région de Borno, alors nous espérions qu'avec ce niveau de forces sur le terrain, on pourrait espérer une amélioration du niveau de sécurité pour les habitants mais ce n'est pas le cas et c'est pour cela que nous sommes inquiets. Et de plus nos filles sont toujours dans les mains des insurgés. Or nous n'avons vraiment pas vu la moindre preuve tangible que le gouvernement agit concrètement pour sauver ces filles ; c'est vraiment inquiétant. Et notre population a pratiquement cessé de croire ce gouvernement, c'est la vérité".


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