18/02/2014

Centrafrique : Le dernier rapport du P.A.M. de l'ONU sur l'insécurité alimentaire


République de Centre Afrique - Violences, déplacements et insécurité alimentaire, Decembre 2013




• On estime à environ 30 % la population en insécurité alimentaire modérée ou sévère, soit approximativement 1.1 million de personnes (hors Bangui) et à 0 % la population en insécurité alimentaire légère.Parmi les ménages enquêtés, aucun n’est classé en sécurité alimentaire et ne parvient à assurer une consommation minimale sans recours à des stratégies d’adaptation ou à allouer une partie importante des dépenses à l’alimentation. Les ménages en insécurité alimentaire sévère et modérée les plus nombreux se trouvent dans l’Ouham (présence du plus grand nombre de déplacés), l’Ouham-Pendé, l’Ouaka, la Nana-Manbéré et l’Ombella M’Poko.
• Approximativement 50 % des personnes déplacées enquêtées sont en insécurité alimentaire modérée ou sévère. C’est également le groupe de personnes qui connaît le plus fort taux d’insécurité alimentaire sévère avec 15 % de ménages.
• Les ménages en insécurité alimentaire ont un faible accès à la terre ou/et ne pratiquent pas ou peu l’élevage. Ils dépendent du marché pour leur accès à la nourriture et dépensent une part importante de leur budget à cet effet. Quasiment tous les ménages appliquent des stratégies de survie de stress ou de crise. Près de 30 % d’entre eux ont recours à des stratégies de survie de crise ou d’urgence, telles que la vente de leurs actifs productifs, stratégies dommageables et quelquefois irréversibles lorsqu’il s’agit de se défaire des terres.

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