10/01/2014

Djamel Tatah : Du MAMA d'Alger à la Fondation Maeght



 J'ai eu le plaisir de découvrir les toiles de Djamel Tatah cet automne, à Alger au Musée public d'art moderne et contemporain - le MAMA.



Les photographies des oeuvres n'étaient pas permises mais voici tout de meme une petite introduction :


Le quartier :


Le hall du MAMA, dans les anciennes "Galeries Algériennes":






Le MAMA sur rue :





Ces tableaux sont à présent exposés en France à la Fondation Maeght, à Saint-Paul de Vence jusqu'à mi-mars :

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« Djamel Tatah » - Monographie du 14 décembre 2013 au 16 mars 2014

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La Fondation Maeght présente, du 14 décembre 2013 au 16 mars 2014, une exposition consacrée à l’artiste Djamel Tatah. Cette monographie, à caractère rétrospectif, est organisée en collaboration avec le Musée Public d’Art Moderne et Contemporain d’Alger (MAMA) et la Villa Médicis à Rome. Une sélection d’une cinquantaine d’œuvres (46 tableaux dont certains très grands polyptyques et un ensemble de gravures) donne à découvrir son travail depuis la fin des années 1980. Djamel Tatah construit un univers silencieux et habité qui, alors qu’il atteint la maturité, en fait un des grands artistes de la représentation de la figure humaine.

Djamel Tatah est né en 1959 à Saint-Chamond dans la Loire. Durant ses études à l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne (1981-1986), il découvre de nombreuses affinités avec l’abstraction américaine des années 1940-1950, la peinture anglaise et allemande des années 1950-70 et avec l’Arte Povera.
Ses premiers tableaux représentent de façon singulière des figures sur des fonds de couleur dont les couches successives laissent apparaître les traces du pinceau. À quelques exceptions près, il fait le choix de ne pas donner de titre à ces œuvres pour ne pas engager le spectateur dans une interprétation narrative ou documentaire univoque.
En 1989, il s’installe à Marseille où il élabore une part importante de son dispositif créatif.Ensuite, en associant la technique ancienne de la peinture à la cire et la photographie, puis dès 1994 les techniques numériques, Djamel Tatah met en scène ses figures humaines, grandeur nature, sans ligne de sol, dans des espaces colorés et géométriques qui accentuent la recherche de l’uniformité du plan pour y faire vivre les surfaces de peinture.
Figures et fonds apparaissent comme deux éléments indissociables, montés en parallèle par la superposition de jus de couleurs. Un dialogue tendu s’engage entre ces espaces intenses et vibrants et les figures, dépouillées de tout geste anecdotique, esseulées, retenues, frontales.
L’adoption en 1996 de châssis traditionnels (qui remplacent les bois de récupération utilisés jusque-là) facilite l’élaboration de grands formats autour des thèmes dessinés en filigrane : les acteurs urbains, la guerre, la chute, le sommeil. C’est l’occasion pour l’artiste de réaliser des tableaux spécifiques dans lesquels une même figure est reproduite plus d’une dizaine de fois.La répétition s’impose alors comme un moyen d’expérimenter une représentation abstraite de l’homme contemporain. De façon de plus en plus soutenue, l’abstraction s’accapare le réel, non pour soustraire la représentation mais, pour lui donner plus de corps et de présence.
L’artiste a exposé, notamment, à la galerie Eric Dupont, à la galerie Liliane et Michel Durand-Dessert en 1999, à la galerie Kamel Mennour en 2006 et 2008. De nombreuses expositions personnelles et collectives jalonnent son parcours : au Centre d’Art de Salamanque (2002), au Musée de Grenoble (2004), au M.A.C. de Lyon et au Musée de Canton (2005), au Centre Pompidou (2006), au Centre d’Art Contemporain Le Parvis à Tarbes (2007), à la Triennale « La Force de l’Art » au Grand Palais (2008), au Musée des Beaux-Arts de Nantes (2008), au MAMAC Nice (2009), au Macval, à la Villa Médicis, au Centre d’Art Contemporain « Le Creux de l’Enfer » à Thiers (2010), au Château de Chambord, à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (2011), à la Collection Lambert à Avignon, à l’Institut Bernard Magrez à Bordeaux et la Von der Heydt Kunsthalle de Wuppertal, Allemagne (2012) ; à la Friche de la Belle de mai à Marseille (2013). Après ses expositions monographiques au MAMA d’Alger à l’automne et à la Fondation Maeght, du 14 décembre 2013 au 16 mars 2014, l’artiste présentera un ensemble de tableaux récents au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne en juin 2014.
Le catalogue de l’exposition comporte des textes d’Eric de Chassey, directeur de l’Académie de France à Rome - Villa Médicis, de Mustapha Orif, directeur général de l’AARC, Mohammed Djehiche, directeur du MAMA, d’Ashok Adicéam, directeur de l’Institut Culturel Bernard Magrez, de Caroline Archat et d’Olivier Kaeppelin, directeur de la Fondation Maeght.
L’exposition est réalisée en partenariat avec le Musée Public d’Art Moderne et Contemporain d’Alger (www.mama-dz.com) et l’Académie de France à Rome - Villa Médicis.
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Fondation Maeght
623, chemin des Gardettes
06570 Saint-Paul-de-Vence, France
Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63
Fax : +33 (0)4 93 32 53 22
E-mail : contact@fondation-maeght.com
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NB.

2014 : la Fondation Maeght célèbre ses 50 ans

En 2014, la Fondation Maeght donne rendez-vous à tous les amateurs d’art pour fêter son cinquantenaire autour de trois temps forts. Entre patrimoine moderne et aventure contemporaine, l’exposition de printemps sera consacrée à l’architecture de Josep Lluís Sert et à la genèse de la Fondation ; une nouvelle lecture des grandes œuvres qui ont jalonné et construit son histoire vivante sera proposée en été ; l’exposition d’automne sera dédiée aux rencontres artistiques, au dialogue arts visuels, danse, musique et écriture.
« C’est au présent et au futur qu’avec Adrien Maeght nous voulons raconter cette histoire, parce que les ambitions des grands créateurs ne peuvent pas se contenter du passé. Dans cette architecture de lumière, c’est l’esprit que nous célébrerons, l’esprit de ce lieu aussi intense qu’intemporel, qui sert l’art et la pensée » précise Olivier Kaeppelin.

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