31/01/2014

Algérie - En repensant à la région du Djebel Amour...

Je découvre :


La Fille du Djebel Amour
Auteur :  Jacques Ferrandez

Date de parution :
 24/10/2005
Collection : Univers d'auteurs
Tome : 8
Prix : 15,00 €Casterman

La Fille du Djebel Amour - Jacques Ferrandez - 2203365080 - 9782203365087
Algérie, été 57. L’insurrection indépendantiste a désormais embrasé tout le pays. La guerilla du FLN et les militaires français se font face, armes à la main. C’est au sein de cet engrenage de violences, de manipulations et d’intox que sont pris les principaux personnages de cette histoire. Samia, militante du FLN manipulée par les militaires français est détenue par Bouzid et ses maquisards car soupçonnée de trahison. Octave, officier français en rupture avec l’armée, est résolu à la délivrer. Le commando de sauvetage qu’il dirige réussit à la libérer. Écoeuré par cette sale guerre, Octave veut quitter l’armée et emmener Samia loin. Le colonel refuse sa démission et lui « propose » une affectation dans le Sud, un secteur calme où il pourra mettre en œuvre la conquête des cœurs et des âmes dans le cadre de la « Pacification » au sein des SAS : Sections administratives spécialisées composées de militaires arabisants et implantées dans des zones reculées pour y faire de l’administration, de l’éducation, de la santé… Samia, «grillée» pour le FLN, pourra le suivre puisqu’elle a une formation de médecin. N’ayant pas d’autre choix, Octave accepte. Accompagné de Baraka et de Saîd, il part avec Samia vers le sud lointain, dans le massif du Djebel Amour…
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Souvenirs de l'Algérie coloniale (2)



"Les Touaregs, eux, disent : pour savoir où tu dois
 aller, regarde d’où tu viens", 

se souvenant du Sahara de son enfance, de la Kabylie, d'Alger...

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Souvenirs de l'Algérie coloniale...


 Un ancien Français d'Algérie raconte :


"L’action des affaires indigènes était de stabiliser les nomades, pour le bénéfice de l’agriculture et de l’élevage. Ils transhumaient sur des terres très vastes, appartenant à la tribu, communes et non délimitées. En hiver, les hommes et les troupeaux remontaient dans les tentes ; au printemps commençait la transhumance avec la descente vers le Sahara, vers des pâturages arrosés par les pluies d’hiver ; puis en été les groupes arrivaient en bordure du Sahara. L’armée française a fixé ces populations pour que les terres soient mieux exploitées"...
 
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Le Musée du Quai Branly présente des images du Mali


LE MALI - CHRONIQUE D’UNE SAISON SÈCHE

Yirimaani, Chronique d’une saison sèche II. La qualité de la mort © DR - Cliquer pour agrandir, ouverture dans une nouvelle fenêtre
Yirimaani © DR

SAMEDI 1ER ET DIMANCHE 2 FÉVRIER 2014

Alors que le Mali occupe le devant de la scène, en raison des actions terroristes survenues dans le Nord du pays, la projection au musée du quai Branly de Chronique d'une saison sèche, ensemble de quatre épisodes tournés au Mali entre 1988 et 1989, est l'occasion de redécouvrir la diversité culturelle de ce pays.
Réalisés par Jean-Paul Colleyn, anthropologue et cinéaste, directeur d'études à l'EHESS et directeur adjoint de l'Institut des Mondes Africains (EHESS, IRD, CNRS, UNiversité Paris 1, EPHE, AMU), ces quatre documentaires sont le fruit d'une collaboration avec Catherine de Clippel, Manu Bonmariage et Mengoro Sanogo. Les quatre bobines 16 mm d'origine ont été restaurées et numérisées, à l'occasion de leur projection du musée du quai Branly. 
La projection des quatre documentaires sera suivie d'une masterclass, donné par Jean-Paul Colleyn, le samedi 1er février, à 18h, en salle de cinéma.
  • salle de cinéma du musée
  • en accès libre, dans la limite des places disponibles

Chronique d'une saison sèche I - Le Tyi-Wara

Tyiwara Dyele 1986 : Fête du Tyiwara, à Dyele, 1986 © Catherine De Clippel - Cliquer pour agrandir, ouverture dans une nouvelle fenêtre
Tyiwara Dyele © Catherine De Clippel

MALI - 1987 - 40 MN

Ce film nous invite à participer à la cérémonie annuelle d'un culture d'origine bamana, célèbre pour ses magnifiques cimiers de bois: les Tyi-Wara. La cérémonie commémore la naissance de l'agriculture. La puissance religieuse qui y préside, représentée par un danseur masqué couvert de fibres végétales et coiffé d'un cimier, évoque l'animal mythique qui a donné la technique agricole aux hommes.
  • samedi 1er et dimanche 2 février à 14h

Chronique d'une saison sèche II - La qualité de la mort

MALI - 1987 - 46 MN 

Les rites funéraires Minyanka prennent la forme d'une oscillation entre une tristesse, que les chants rendent pathétique, et une dérision agrémentée, grâce aux bouffons et à la danse, de grandes décharges d'énergie vitale. La mort, loin d'être niée, est prise en charge par une culture qui organise une communication entre le monde des vivants d'une part, celui des ancêtres et des puissances religieuses de l'autre. Le thème de la mort est présent dès le bas âge, dans les jeux d'enfants; à la fin de la vie, il reste le sujet de réflexion privilégié des gens âgés.
  • samedi 1er et dimanche 2 février à 15h

Chronique d'une saison sèche III - Jours de fête

Tenemaghan Sinaba chasseur. Bamako © Jean-Paul Colleyn - Cliquer pour agrandir, ouverture dans une nouvelle fenêtre
Tenemaghan Sinaba chasseur, Bamako © Jean-Paul Colleyn

MALI - 1988 - 41 MN

Au Mali, autour de Koupiala, la capitale du coton, des manifestations rappellent l'époque où la chasse était une activité héroïque et où les forgerons trouvaient le minerai dans le sous-sol. Aujourd'hui encore, quelques fêtes aux musiques merveilleuses célèbrent les prouesses du chasseur, et rendent hommage au forgeron, le héros civilisateur dont parlent les mythes. C'est là qu'on évoque aussi les exploits d'une bien curieuse société : celles des bouffons, qui ont le droit de se moquer de chacun en toute impunité.
  • samedi 1er et dimanche 2 février à 16h

Chronique d'une saison sèche IV - Possession

MALI - 1988 - 54 MN

Au Mali, où l'islam est présent depuis des siècles, quelques cultes de possession existent encore, notamment chez les Minyanka. Lors des cérémonies qui leur sont dédiées, deux puissances, Nya et Nankon, s'emparent du corps de certains hommes, se rendent maîtres de leur volonté et parlent par leur bouche. Ce film, tourné dans le milieu des possédés, recueille leurs confidences et nous invite à assister à ces cultes.
  • samedi 1er et dimanche 2 février à 17h

Masterclass

AVEC JEAN-PAUL COLLEYN

Venez échanger avec le réalisateur des quatre documentaires de Chronique d'une saison sèche, Jean-Paul Colleyn, à propos de ses films et de ses expériences en tant que réalisateur et anthropologue sur le terrain.
  • samedi 1er février à 18h

RWANDA - GENOCIDE : PROCES HISTORIQUE EN FRANCE

Le point de vue de l'association SURVIE :

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Simbikangwa : un procès historique mais tardif


Le premier procès contre un présumé génocidaire rwandais en France, Pascal Simbikangwa, se déroulera du 4 février au 28 mars 2014 devant la Cour d'assises de Paris.

Malgré la satisfaction de voir, vingt ans après le génocide des Tutsi, un important responsable rwandais jugé par la justice française, l'association Survie, partie civile dans l'affaire Simbikangwa regrette qu’il ait fallu autant de temps pour que ce premier procès ait lieu.

Le génocide des Tutsi au Rwanda a eu un profond impact sur notre association et l'a orientée vers une dénonciation sans équivoque du soutien criminel qu'apportent les autorités françaises aux dictatures africaines. En 1993, un an avant le génocide, une commission internationale à laquelle participait le président de Survie de l’époque, Jean Carbonare, alertait les responsables politiques français des massacres perpétrés et du risque de génocide. Mais nos responsables, en dehors de tout contrôle parlementaire, ont préféré continuer de soutenir le camp des extrémistes Hutu.

Dès 1995, des plaintes avec constitution de partie civile ont été déposées par des membres de l’association contre des présumés génocidaires réfugiés en France. Lutter contre l’impunité est en effet essentiel pour empêcher qu’un génocide ne se retrouve banalisé et tombe dans l'oubli, mais surtout pour qu'un tel drame ne puisse se reproduire.
Après les procès en Belgique et la création du Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda – CPCR – les dossiers ont été étoffés et d'autres plaintes ont été déposées en France. La création du Pôle d’instruction contre les crimes contre l’Humanité et les crimes de génocide, qui compte plusieurs juges, greffiers et enquêteurs dédiés, permet enfin une avancée sur des dossiers dormant depuis des années : présumés génocidaires réfugiés en France, plaintes contre des militaires français, ou la récente plainte de l’association  contre Paul Barril[1].

Pascal Simbikangwa est le premier Rwandais à devoir rendre des comptes devant la justice française. Arrêté à Mayotte en 2008 dans le cadre d’une enquête pour falsification de documents administratifs, alors qu'une fiche Interpol existait contre lui pour une accusation de génocide[2], son extradition vers le Rwanda a été rejetée et c’est donc en France qu’il va être jugé pour crime de génocide et complicité de  génocide, crime contre l’humanité et complicité de crime contre l’humanité entre avril et juillet 1994 .

Il ne s'agit pas, de loin, de la plainte la plus ancienne et on ne peut que dénoncer les lenteurs insupportables de la justice française depuis vingt ans : la France a notamment été condamnée en 2004 par la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour « retard à apporter la justice » dans l'affaire Munyeshyaka[3].

Souhaitons que ce procès soit le premier d’une longue série. Souhaitons aussi que ce procès public permette d'attirer l'attention sur le génocide des Tutsi au Rwanda, méconnu malgré l'implication des autorités françaises, dont cette année marquera la 20ème commémoration.



[1] Voir la liste des plaintes dans lesquelles Survie est partie civile en ligne http://survie.org/genocide/justice-637/ ou la liste des actions en justice du CPCR http://www.collectifpartiescivilesrwanda.fr/nos-actions/actions-en-justice/
[2] Fiche Interpol de Pascal Simbikangwa http://www.interpol.int/fr/notice/search/wanted/2008-9637
[3] La CEDH condamne la France pour la lenteur de sa justice, communiqué du 10 juin 2004 http://survie.org/genocide/justice-637/article/france-genocide-au-rwanda-la-cedh

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Petition for Release of Al Jazeera journalist Peter Greste







Kenya Journalists Petition for Release of Peter Greste



Kenya Journalists Petition 

for Release of Peter Greste




IMPORTANT AND URGENT NOTICE TO ALL FCAEA MEMBERS...

“A freedom given up is not so easily regained.” 

Please join members of the Foreign Correspondents' Association of East Africa, Committee to Protect Journalists, friends of Peter Greste and other local civil society and free press movements on Tuesday February 4th 2014, for a peaceful protest march and sit-in at the Egyptian Embassy, to protest the imprisonment of, and demand the release of Al Jazeera East Africa correspondent, Peter Greste, and his colleagues.

Peter Greste has lived in Africa for 10 years. He started here in Mombasa for the BBC, and is now with Al Jazeera English and a member of the FCAEA. Peter and his two colleagues, Mohamed Fahmy and Baher Mohamed have been in jail in Cairo for over a month without charge. On Wednesday Peter's appeal was denied, and local news agencies in Cairo state that the Al Jazeera journalists would be charged in a criminal court with aiding terrorist activities.

The FCAEA cherishes its members rights, and indeed freedom, to do their jobs. Greste is a firm believer of those freedoms and holds the profession in the highest esteem, telling some of East Africa's most important stories. We stand in solidarity with Peter and his colleagues, and call on the Egyptian government to release them immediately.

Being a journalist is not a crime. Telling the truth is not terrorism. Walk with us, and work with us on Tuesday, to bring Peter home to Nairobi so he can continue being a part of our important profession. The protest will start at 10, and we plan to sit in solidarity with Peter outside the embassy, as is allowed for in Kenya's constitution, until we are granted an audience with the Ambassador, or until the embassy closes. We will deliver an open letter addressed to Peter that condemns the actions of the Egyptian government for arresting him and include a selection of books for him to read, including Mandela: A Walk To Freedom. Journalist and civil rights activist Boniface Mwangi knows Peter and is helping us organise and mobilise.

Spread the word far and wide.

DETAILS:

WHERE?
Java Coffee Shop at Valley Arcade shopping centre, Nairobi.
We will leave our cars there, distribute t-shirts and banners and other props, then walk the not far distance to the embassy. We will sit outside until either we are invited inside or the embassy shuts at 1600. Expect live broadcasts, social media campaigns, and a ruddy good protest.

WHEN?
10am, Tuesday February 4th.

WHY?
“You can't pick and choose which types of freedom you want to defend. You must defend all of it or be against all of it.”

WHO TO TELL?
Everyone you know who cares about their civil liberties and about journalists working freely around the world. Journalists, please encourage coverage from your own medium as well as the Kenyan press.

CAN'T TAKE PART?
Join our social media campaign. Instructions will go out Monday on how you can "virtually" protest with us on twitter/ FB/ instagram and online petition platform.


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FB page: https://www.facebook.com/pages/Kenya-Journalists-Petition-for-Release-of-Peter-Greste/716527105037588


Photography and African past - Jean-Philippe Dedieu in the NYT


Toward Visual Paths of Dignity




Great work from researcher Jean-Philippe Dedieu on photography and African colonial past for the New York Times' photography sections, LENS:


Link: http://lens.blogs.nytimes.com/2014/01/30/toward-visual-paths-of-dignity/?_php=true&_type=blogs&_r=0

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Extracts:

In 1994, I had just returned to Paris from Asia. Yet all I could think about was Africa.
I had been living in Japan for a few years, working as a trader for an investment bank and, as for any migrant, this long journey exerted a profound and lasting influence on me. In Tokyo, I had befriended West Africans who had gone there seeking a better life. We shared our common experience of estrangement, and they had helped me to appreciate not only their lives as migrant laborers, but also the histories of their home countries.
I eventually left the neurotic and highly return-oriented life of a director of an emerging markets derivatives division. Instead, I wanted to make sense of my experiences in Japan. I started to build a photography collection on the subject of Africa’s colonial past, the legacy of which was far from publicly acknowledged in France at the time. Hoping to shed light on how African diasporas shaped contemporary European history, I earned a doctorate on African migrations. These two projects were intertwined: Perceptions of ethnic and racial minorities are influenced by their visual representations.
Kita Expedition (upper Senegal). Circa 1880-81.Collection of Jean-Philippe DedieuKita Expedition (upper Senegal). Circa 1880-81.
(...)
How Africans were shown in the pictures — especially in the early images — went a long way toward marginalizing them as “the Other.” The visual production of racial stereotypes itself was influenced by the pseudo-sciences of anthropometry and criminal anthropology that had been developed in Europe in order to compare and classify “human races.” Over the years, I found countless examples of photographs composed according to these pseudo-scientific frameworks. The Austrian explorer Richard Buchta was one of many photographers who did mug shot-like front and profile views of his subjects against a neutral background (Slide 9 and below). His images underscore his aesthetic and almost ethnographic obsession with his subjects’ haircuts, clothes and jewels, but he also pictured them in such total isolation from their political and social environment that they were reduced to mere ethnic types.
Richard Buchta, Collection of Jean-Philippe DedieuA plate from Richard Buchta’s “Album of Central Africa.” Circa 1880s.
Imperial conquests were not only military enterprises but also moral enterprises, obtaining justification from stories of tribal conflict. Missionaries used photography to rally the interest and support of their congregations back home, relying on photographs, postcards and lantern slides crafted to provoke a mixture of fascination and repulsion. In Ubangi-Shari (now the Central African Republic), for example, the French missionary Father Augouard used the camera to publicize his relentless proselytism. In one photograph from my collection, he shows a man standing with Western clothes close to a seated young adolescent described as being “his slave” (below). This composition clearly illustrates the social changes that were officially advocated at the time and that African societies attempted to resist.
Caravan supervisor and his slave. Ubangi-Shari, now the Central African Republic. Circa 1887-1900.Attributed to Father Augouard, Collection of Jean-Philippe DedieuCaravan supervisor and his slave. Ubangi-Shari, now the Central African Republic. Circa 1887-1900.
(...)
African rulers were the first to consider the camera as a valuable asset in controlling their portrayal and defending their dignity. One of the most compelling illustrations of this is to be found in portraits (below) made of Aouagbe Behanzin, king of Dahomey (now Benin). An opponent of colonization, he was defeated by the French Army in 1894 and condemned to exile. In the portraits of him that I managed to gather, you can see how he succeeded in retaining his nobility until his death, posing with elegant clothes and surrounded by a large entourage, as if his power had not been totally eliminated by the imperial enterprise.
Aouagbe Behanzin, king of Dahomey, now Benin, in exile in Martinique. Circa 1900s.Collection of Jean-Philippe DedieuAouagbe Behanzin, king of Dahomey, now Benin, in exile in Martinique. Circa 1900s.
(...)
After having collected these photographs for almost 20 years, and published both academic articles and a first book on African migrations, I can trace how stereotypes that were constructed in the imperial age continue to shape and distort contemporary Western views. While Europe is currently submerged in a tide of mounting xenophobia toward its black citizens, the issue of representation has once again become crucial, almost vital.
As for my West African friends whose stories so moved me in Tokyo, I have no news of them. I tried to find them but came up empty-handed. I learned that in the late 1990s they were expelled from Japan.
Portrait of a man. Ivory Coast. Circa 1930s.Kenneth Rittener, Collection of Jean-Philippe DedieuPortrait of a man. Ivory Coast. Circa 1930s.

A former Fulbright fellow at the University of California, Berkeley, Jean-Philippe Dedieu is a research fellow at the École des hautes études en sciences sociales. Specializing in African diasporas, he teaches at Boston University and Sciences Po Paris. He recently published a book, “La Parole Immigrée: Les Migrants Africains dans l’Espace Public en France, 1960-1995” (Paris, Klincksieck/Les Belles Lettres, 2012). He lives in Paris.
Follow @jphdedieu and @nytimesphoto on Twitter. Lens is also onFacebook.

29/01/2014

Journées des Littératures russophones: Ce week-end à Paris



Les Journées des Littératures Russophones : carrefour d’échanges par le Livre Russe

Nées en 2010 à la faveur de l’année France-Russie, les Journées du Livre Russe et des Littératures Russophones sont, depuis leur création, l’occasion d’un échange entre les auteurs russophones issus de différents pays et leurs lecteurs français.
La manifestation a pris, au fil du temps, l’envergure d’un festival et propose, en plus du volet littéraire àla Mairie du 5e arrondissement de Paris, un festival de cinéma (au studio La Clef – Paris 5e), des représentations théâtrales à l’Atalante, un concert à la bibliothèque Buffon, des ateliers au Lycée Henri IV, une conférence à la Bibliothèque Universitaire des Langues et Civilisations (BULAC), une pièce de théâtre à la Maison de la Poésie de Paris… spectacles, films et expositions s’échelonnant au-delà des journées proprement dites.

Ecrivains de Saint-PétersbourgSaint-Pétersbourg, siège du pouvoir et centre intellectuel de l’Empire russe durant deux siècles, a attiré les plus grands écrivains russes et leur a été une source d’inspiration majeure. Plusieurs  tables rondes éclaireront le parcours biographique de certains grands noms de la littérature russe.

•  Saint-Pétersbourg : une identité littéraire propre ?  ○  Avec Sergueï NOSSOV, Boris ORLOV, Valeri POPOV  ○ ven 31 janvier 12h30-14h, salle des Mariages
•  L’atelier de Boris Strougatski, Saint-Pétersbourg dans la littérature fantastique  ○ Avec Serguei ARNO, Viktoriya LAJOYE, Viatcheslav RYBAKOV ○  ven 31 janvier 16h-17h30, salle des Fêtes

•  Saint-Pétersbourg, personnage chez Gogol et Dostoïevski ○  Avec  Anne COLDEFY-FAUCARD, Michel ELTCHANINOFF ○  sam 1er février 13h-14h30, salle des Fêtes
•  Traduire Anna Akhmatova  précédé d’un hommage à Jacques Catteau par Anne COLDEFY-FAUCARD ○  Avec Sophie BENECH, Christine ZEYTOUNIAN-BELOÜS  ○  sam 1er février 16h-17h30, salle des Fêtes


Langues et civilisations : état des lieuxDevenue de fait une des plaques tournantes des cultures et civilisations où celles-ci « se mesuraient elles-mêmes en mesurant les autres », Saint-Pétersbourg a largement contribué au dialogue entre la Russie et l’Europe. L’historique et les perspectives de ce contexte socio-culturel seront au centre des tables rondes suivantes :

•  Du mouvement des années 60 au rock et l’underground des années 80 et les manifestations contestataires actuelles   ○  Avec Arthur LARRUE, Sergueï NOSSOV,  Vladimir REKSHAN, Evgueni BOUNIMOVITCH  ○  ven 31 janvier 14h30-16h, salle des Fêtes

•  Russophonie, Francophonie : quelle place dans la mondialisation ?  ○  Avec Tchinguiz ABDOULLAÏEV, Alissa GANIEVA, Jean RADVANYI  ○  sam 1er février à 10h30, salle des Fêtes
•  Regards croisés sur la société russe à travers sa culture contemporaine  ○  Avec Evgueni BOUNIMOVITCH, Alexandre FOMENKO, Dina KHAPAEVA, Andreï PELIPENKO, Zakhar PRILEPINE  ○  sam 1er février 11h30-13h, salle des Fêtes

•  Ecrivains français, quelles influences russes ? ○ Avec  Agnès DESARTHE, Christian GARCIN, Arthur LARRUE ○ sam 1er février 14h30-16h, salle des Fêtes



Festival Au Fil Des Voix : à l’Alhambra, du 30 janvier au 10 février 2014




Edito

Pour sa 7e édition, le festival Au Fil Des Voix reprend ses quartiers d’hiver à l’Alhambra, du 30 janvier au 10 février 2014
Ce rendez-vous des nouveautés musicales et vocales du Monde, unique à Paris, sera ponctué une fois encore de découvertes étonnantes. 
Les artistes, riches de leurs cultures revisitées nous feront voyager du Portugal au Maroc, en Israël, en Grèce et en Espagne,  en passant par le Brésil et le Mali.

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Carmen Souza, l’héritière cap-verdienne d’Ella Fitzgerald


carmen-souza

Nos partenaires présentent leurs coup de coeur, Africa Vivre vous fait découvrir Carmen Souza. Fin 2013, elle enregistre son 4ème album, Live at Lagny Jazz festival. L’univers de Carmen est empreint de sonorités jazz, cap-verdiennes et africaines. 

Le 28 janvier 2014 sort l’album Live at Lagny Jazz festival. Le 1er février, Carmen donne un concert à l’Alhambra dans le cadre du festival Au fil des voix.

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Formé il y a trois ans, Temenik Electric mêle rock, electro et chaâbi sans complexes. Leur premier opus, est un concentré des genres. Un album que le groupe marseillais présentera, samedi 8 février, sur la scène parisienne de l’Alhambra, dans le cadre du festival Au Fil des Voix. Chanteur de la formation, Medhi Haddjeri évoque une démarche singulière, dans les pas d’un certain Rachid Taha.
En concert le 8 février.

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Mamani Keita

Mali - World

Mamani Keita revient avec un quatrième album, « Kanou », irradié par une force généreuse, passionnée et électrique.
Avec cet album, Mamani Keita franchit un nouveau cap. Après Electro Bamako (2002), conçu avec Marc Minelli, puis Yelema (2006) et Gagner l’argent français (2011), réalisés avecNicolas Repac, c’est en effet la première fois qu’elle signe un album sous son seul nom.
Après les foisonnants arrangements électroniques, jazz ou rock de ses disques de collaboration, la voici qui revient comme nue et souveraine, dans une œuvre dont elle a dessiné elle-même le cadre et les lignes directrices.
En bambara, « Kanou » signifie d’ailleurs tout simplement « aimer ».
Album « Kanou », Sortie le 10 janvier 2014 chez World Village

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Bibi Tanga

Centrafrique - Afrobeat / Afrofunk

Originaire de Bangui en Centrafrique, Bibi a grandi entre deux continents et plusieurs cultures musicales. Attiré par le groove sous toutes ses coutures, funk, jazz ou afrobeat, Bibi Tanga fait converger dans sa musique ses différentes influences.
Après « Yellow Gauze » en 2007 et « Dunya » en 2009, unanimement salués par le public et la critique, il sort en 2012 « 40° of sunshine », accompagné d’un groupuscule de doux illuminés, habitants de la Lune, THE SELENITES. Sur ce 3ème album, les cinq hommes expérimentent et se font funambules marchant sur un fil à plusieurs brins, tressés serrés entre rock, électro et funk, entre anglais et sango.
Elégants, la cravate et le chapeau au vent, les hommes de la Lune, armés de violon, claviers, guitares, basse, platines, poursuivent leur exploration et reviennent avec un nouvel opus prometteur qui sortira dans les bacs début 2014.
En concert le samedi 8 février.
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