24/10/2013

L'Afrique du Sud en image au BAL - Paris, en 2014


LE BAL présente :

PONTE CITY

MIKHAEL SUBOTZKY & PATRICK WATERHOUSE

Du 17 janvier au 20 avril 2014


© Mikhael Subotzky, Ponte City

LE BAL PRÉSENTE LE DERNIER PROJET DU PHOTOGRAPHE SUD-AFRICAIN MIKHAEL SUBOTZKY, UNE ÉPOPÉE VISUELLE SUR QUATRE DÉCENNIES (1975-2013), AUTOUR DE L’IMMEUBLE MONUMENTAL QUI DOMINE LE CENTRE DE JOHANNESBURG ET QUI EN EST DEVENU LE SYMBOLE : PONTE CITY.

Incarnation de la prospérité au temps de l’apartheid et de la domination blanche, puis de l’effondrement du centre-ville dans les années 90 et enfin du renouveau multi-ethnique en ce début de XXIe siècle, Ponte City a subi au fil du temps tous les affres d’une société en fulgurante mutation.

L’exposition rassemblera des documents (plans, brochures, coupures de presse...) du temps utopique de l’érection de la tour, des images et textes vernaculaires abandonnées sur les lieux par des générations de migrants venus de tout le continent africain, plusieurs typologies d’éléments architecturaux récurrents qui se déploient sur les 40 étages et des photographies de scènes plus intimes et poétiques de la vie de tous les jours saisies par Mikhael Subotzky.

L’exposition au BAL, co-produite avec le FOMU à Anvers sera accompagnée d’un livre, PONTE CITY, édité par Steidl.
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http://www.le-bal.fr/fr/mh/les-expositions/ponte-city/

LE BAL est une plate-forme d’exposition, de production, d’édition, de pédagogie, de rencontres et de débats autour des multiples écritures du réel : essai, typologie, pamphlet, reportage, chronique, détournement, récit, enquête, album… Sa programmation propose de découvrir des artistes concernés et conscients des enjeux politiques et esthétiques de leurs travaux, dans un monde où la surabondance d’images crée toujours plus d’opacité et de confusion.


22/10/2013

Appel du Sahel - Souvenirs de Niamey


Mes rêves de Sahel me font me rendre compte que ce blog ne montre presque pas mes magnifiques souvenirs de Niamey.

Après ce qui fut le plus beau voyage de l'année 2013, voici quelques illustrations de l'attraction du désert et du Sahel!

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Dunes à la sortie de Niamey :



Coucher de soleil sur un village de sable :



Autre coucher du soleil, sur le fleuve Niger :



Le fleuve :




Retour au désert :




Et le Parc de Kouré :




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Enfin, un peu de musique : Tinariwen sur scène :


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Les liens des reportages, de nouveau :

http://www.alqarra.tv/niger-relancer-le-tourisme-et-lartisanat-malgre-la-crise/

http://www.alqarra.tv/niger-la-musique-touaregue-au-service-de-la-paix/

http://www.alqarra.tv/?s=chemam


'Par les villages' : Peter Handke / Stanislas Nordey au Théâtre de la Colline


Par les villages

“Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit,
et que le bruit des feuilles devienne doux.”

Un homme, devenu écrivain, retourne au lieu de sa naissance. Il vient voir son frère et sa soeur, qui lui refusent sa part d’héritage. Parti depuis longtemps, il ne reconnaît plus le paysage de sa vallée, métamorphosé par la vie moderne. Entre la mort de l’ancien monde, celui des parents, et l’esquisse de l’avenir, la pièce ouvre le temps de la parole. Elle déferle comme une vague, comme un cri, comme une guerre. Au centre, l’opposition des deux frères, l’intellectuel et l’ouvrier, à qui l’auteur confie le point d’orgue, véritable manifeste des humiliés et offensés. C’est en 1982 que Peter Handke conçut cette histoire d’une fratrie traversée par le monde. Si Stanislas Nordey l’a choisie pour une création dans la Cour d’Honneur, en Avignon, c’est aussi parce que la beauté de la langue de Handke y élève la vie de tous les jours à la hauteur du mythe. Pour lui, c’est aujourd’hui une des raisons d’être du théâtre que de faire entendre ces appels, ces protestations, ces éclats de douleur et d’espoir – comme autant de trouées que le lyrisme opère dans le poids du monde.


du 5 au 30 novembre 2013

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De

Peter Handke

mise en scène

Stanislas Nordey

avec
Emmanuelle Béart, Claire ingrid Cottanceau, Raoul Fernandez, Moanda Daddy Kamono, Olivier Mellano, Annie Mercier, Stanislas Nordey, Véronique Nordey, Laurent Sauvage, Richard Sammut et en alternance Zaccharie Dor, Cosmo Giros
traduction de l’allemandGeorges-Arthur Goldschmidt
Grand Théâtre
du 05 novembre 2013
au 30 novembre 2013
durée 3h30 environ (avec entracte)
du mardi au samedi à 19h30 (Attention horaires avancés)
et le dimanche à 15h30
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Note d’intention
Je connais le texte de Peter Handke depuis toujours me semble-t-il.
Il charrie le monde, la famille, l’espoir en l’art. C’est un poème 
dramatique tel que le qualifie l’auteur et là encore, il est poème
comme l’Odyssée d’Homère et dramatique comme l’Orestie d’Eschyle.
Je prends ces analogies à dessein : la pièce commence par le retour
d’un enfant prodigue dans sa patrie – ce pourrait être Ulysse – et
elle se termine par l’annonce de l’avènement d’un nouveau monde où
l’art sauvera l’homme. Et c’est bien évidemment une nouvelle Athéna
qui survient pour parachever la tragédie et la transfigurer.
Entre-temps il y a une fable, une histoire de famille, de transmission.
La mort de l’ancien monde (les parents) et la promesse d’un demain
(l’enfant) ; il y a l’opposition entre les deux frères, l’ouvrier et 
l’intellectuel ; il y a le chant des ouvriers sur le chantier, choeur
improbable ; la complainte de l’intendante et le cri de la vieille femme.
Il y a la guerre, une guerre dans l’acceptation de la définition
qu’en donne Jean-Luc Lagarce dans Le Pays lointain (réécriture 
brillante et troublante de Par les villages), c’est-à-dire une guerre
d’après les guerres, une guerre où les mots sont les armes.
Pour l’incarner, neuf acteurs et actrices, convoqués ici comme des
solistes solidaires, personnalités fortes et complémentaires, pour
la plupart fidèles de l’aventure qui est la mienne (Richard Sammut,
Raoul Fernandez, Emmanuelle Béart, Laurent Sauvage, Moanda Daddy
Kamono, Véronique Nordey, Claire ingrid Cottanceau et... moi-même)
mais aussi de nouveaux visages invités comme Annie Mercier.
Stanislas Nordey, octobre 2012


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www.colline.fr
01 44 62 52 52

15 rue Malte-Brun, Paris 20e


18/10/2013

Johannesburg - Capital of Cool? You bet!



L'article original :

http://www.wmagazine.com/culture/travel/2012/09/johannesburg-south-africa-emerging-fashion-scene/

and slideshow:

http://www.wmagazine.com/culture/travel/2012/09/johannesburg-south-africa-emerging-fashion-scene-ss/photos/

Capital of Cool

Johannesburg is shedding its painful, crime-ridden past to emerge as Africa’s hippest hub for art, music, and fashion. Tim Murphy takes to its streets.

Gratitude Fisher and Phumza Mankayi were rocking their doeks—traditional South African head scarves—in ways their mothers and grandmothers never imagined: twisted and tucked à la Erykah Badu and Rosie the Riveter. Moreover, they were wearing them with thick, Urkel-style hipster glasses, oversize blazers with buttons pinned up the lapels, and prepster V-neck tennis sweaters. On this cold Monday night in June—the middle of Johannesburg’s winter—they were having a smoke outside Main Street Life, a seventies-era warehouse. Ten years ago, those who valued their safety would not go anywhere near downtown Johannesburg.
All around there were young people similarly decked out. Inside, a chunky black local rapper named Tumi, backed on keyboards by a skinny Afrikaner white boy named Peach, told the crowd to face down bling-bling hip-hoppers who used “hater” words like “bitches.” The scene definitely did not suggest the crime-racked, no-man’s-land Johannesburg that has grabbed its fair share of global headlines since apartheid ended in 1994. It felt more like Brooklyn’s hipster planet of Bushwick, if most of the cool kids were black and the white kids were the sprinkles, rather than the reverse.
Fisher is a poet, dancer, and jewelry designer. Mankayi is a poet and writer. The two friends—part of the South African generation known as “born-frees,” with birthdays right before or after apartheid’s demise—are starting a group to counsel teenage girls, in a country where the gulf between wealth and poverty is still massive and rates of both tween pregnancy and HIV among pregnant women are alarmingly high. The broader goal they share with many of their peers there is to put gritty Johannesburg on the map as one of the coolest cities in the world.
“We’re here to bring it!” Fisher exclaimed.
“But not just to be the next New York,” Mankayi added. “We want to keep the township vibe of ubuntu: humanity, humility, collectivism. We’re trying to find a balance between where we come from and what we want to be.”
Johannesburg right now—a place of about 4 ­million—feels like a hectic, history-scarred city full of hustle and optimism that’s brashly shouldering its way into the global arena. At the same time, it’s remaining intensely African, bursting with immigrants from all over the continent in a way that ­Cape Town, South Africa’s post-colonial tourism darling, simply is not. “People in Cape Town love to say, ‘Oh, isn’t it sooo European here?’ ” said Nellie Bowles, 24, an American writer living there. “Jo’burg is just being itself, which makes it sexy and cool.” Milisuthando Bongela, who writes the blog Miss Milli B and co-owns Mememe, a clothing boutique that sells local ­labels, put it this way: “I can still be the only black person in a restaurant in Cape Town. Whereas in Jo’burg, people like me own the restaurants.”
johannesburg
A dress by local designer Tiaan Nagel.
It’s not that crime has disappeared, though it has lessened since the city hosted the 2010 World Cup. And it’s not that the architecture is getting prettier—the urban core is mostly a generic expanse of fading seventies buildings that feels a bit like downtown Los Angeles. The leafy affluent neighborhoods can be equally depressing, with fortresslike homes hidden behind massive cement walls and electronic gates manned by private guards. For the most part, one does not feel particularly safe walking.
But despite its liabilities, Johannesburg seems to be having a moment—or at least the start of one. First came international attention during the World Cup, which sparked the opening of a (very limited) subway line. Around that time, a local rap-rave duo named Die Antwoord (Afrikaans for “the answer”) exploded on the Internet with a wild sped-up sound and an aesthetic that cleverly exploited the mullet-haired, gap-toothed tattoo-trash look of the country’s poor whites as well as the mixed-raced “coloreds.” Meanwhile, in the city’s urban center, in neighborhoods that had been dodgy dead zones since the apartheid era, new creative life began emerging. For example, there was the revival of Braamfontein, a university district that houses, in a funky modernist tower with a flying-­saucer roof, the newly opened Wits Art Museum with its ­eye-popping mashup of traditional and contemporary African art. On nearby Juta Street, the ­Co-Op gallery features the minimalist furniture of the young couple that goes by Dokter and Misses, in addition to works by the 31-year-old artist Kudzanai ­Chiurai, whose images of local black male celebrities done up in the flashy bling worn by African dictators recall the work of Kehinde ­Wiley. “This city has allowed me to express myself,” said Chiurai, a Zimbabwean living here in exile ­after he made art that was critical of the Mugabe government. His work was shown in an exhibition of South African prints last year at New York’s Museum of Modern Art.
In nearby Milpark, at 44 Stanley—a former factory that is filled with restaurants, cafés, and shops—local designer Tiaan Nagel has a women’s boutique selling simple monochrome pieces that offer a respite from the flash that afflicts so much African fashion. “I try to give the local market a middle ground between High Street and Dries Van Noten,” said the baby-faced, ­bespectacled Nagel. “We’ve got Zara now, and we might be getting ­Topshop. So people are starting to understand contemporary fashion more. We once only had wedding-dress makers.”
But back in the true urban core—the area around the Main Street Life building—you can see that it’s possible to carve a multiracial creative-class utopia out of postindustrial blight. The neighborhood, ­rebranded Maboneng (“place of light” in Sotho, one of South Africa’s 11 ­official languages), is the brainchild of Jonathan Liebmann, 29, a cocky, good-looking “randlord” (South African slang for entrepreneur). In recent years, Liebmann, with a silent partner, has bought about 20 buildings and is slowly but surely turning the area into a mixed-use district, complete with loft units, a hotel, a performance space, and countless ­cafés and shops. It is here that the city’s young cultural universes cross paths—Tshepang Ramoba, the dreadlocked drummer for the local Afro-indie darlings BLK JKS (pronounced black jacks), saunters by the Chalkboard Collaboration Café with Floyd Avenue from the Smarteez, a group of friends from the nearby former township of Soweto who have attained local fame and an international cult fashion following for their whimsical, multi-hued getups.
Gratitude Fisher and Phumza Mankayi
Poets Gratitude Fisher (left) and Phumza Mankayi
Liebmann owes much of the cachet of Maboneng to the fact that, five years ago, he offered William ­Kentridge, the country’s best-known artist, a massive studio in the complex. On a recent afternoon, Kentridge, 57, famous for his black and white animated films that explore the legacy of apartheid with dreamlike expressionism, explained that his recent work was deeply tied to the making of art in chaotic central Johannesburg. “There’s a recycling depot two blocks from here,” ­Kentridge said. “I’ll see someone pushing the body of a motorcar on a trolley, or a man in a suit and tie wearing a goatskin skirt. Jo’burg is calamitous and fantastic at the same time. There’s a base level of anxiety here that makes New York feel like a quiet garden.” He said he wasn’t worried that the city, despite all its current artistic rebirth, would truly gentrify anytime soon. “We don’t have the money to become a Bilbao or a Mitte.”
Kentridge isn’t the only one whose work is fed by the boldly African vibe of the city. The designer Anisa Mpungwe, 28, who has just opened a store in the Maboneng area for her label, Loin Cloth & Ashes, fashions A-line dresses and shifts out of vibrant-print fabrics from surrounding countries. She once designed in more Western-minded gray-tone monochromes. “I felt like I had to prove myself and not be a typical African,” Mpungwe said. “But I was running away from my roots.” Since she turned back to regional fabrics, she’s found success. “I feel like I hit the link between Africa and the West.”
That connection has also provided a sweet spot for artist Nandipha Mntambo, 29, who has gained attention at home and abroad with sculptures she makes from cowhide, casting them into provocative human forms. Born in Swaziland, ­Mntambo is unself-consciously African enough to admit that the idea of using cowhide came to her in a dream—much as it might, she points out, to a sangoma, or traditional healer. But she insists her work is not about exploring African-ness via the all-important cow. “It’s about attraction and repulsion,” she said one afternoon at the Stevenson gallery, which represents her. “About how we understand space and form, sex, light, and shadow.”
Of course, in a democracy as young as South Africa’s, where past racial wounds are still raw, artistic imagery can be volatile. The Goodman Gallery, one of Johannesburg’s most prestigious, learned as much this spring when it exhibited a show by Brett Murray, a white South African whose earlier work criticized apartheid. This time around, though, Murray’s show, “Hail to the Thief II,” clearly berated the African National Congress (ANC), the current ruling black political party. The ANC is widely seen as having been heroic during the apartheid years but is now viewed by much of the country, especially the educated middle class, as rife with corruption and ineptitude.
The show was loaded with flashy gold-plate sculptures and signage with slogans like we demand chivas, bmws, and bribes. But the piece that ignited a national uproar was The Spear: a portrait of the country’s black president, Jacob Zuma, styled like a famous poster of Lenin—but with Zuma’s penis hanging out of his fly. (The image referenced the fact that Zuma, who has four wives per his Zulu tradition, was tried for rape in 2006; the charges were dismissed.) Once the ANC got wind of the ­portrait, it filed a lawsuit demanding its removal. The gallery, arguing free expression, refused. Drama ensued, with the ANC rallying protesters outside the gallery. Then one day, in what appeared to many as an ­orchestrated incident, two men—one white and one black—defaced the portrait before being dragged away by police.
Finally, gallery owner Liza Essers, who is white, took the painting down. “I was afraid the place was going to be burned down if I didn’t,” she said on a recent afternoon in her office, surrounded by sculptures by Kentridge, a Goodman artist. Essers and ANC spokesman Jackson Mthembu held a press conference in the gallery to publicly turn the page. “I had no idea that the painting was going to be so controversial,” she said, adding that she would still mount the work if she had to do it over. She also said she felt that the ANC, trying to shore up support amid increased public disgust, had used the Spear affair “as a political football.”
Such are the confusing fault lines running beneath the city’s creative scene that it can often feel like a joyous post-­racial melting pot. “We’re an 18-year-old democracy, and we’re behaving, naturally, like a teenager a lot of the time,” said Dion Chang, a former fashion-magazine editor who now runs a trend-forecasting agency. The black middle class in the city has rapidly expanded, while a small black elite, ­often connected to the ANC and referred to as “black diamonds,” has also emerged, eager to show off its wealth. But huge numbers of people in the country, which is 80 percent black, still live in poverty.
This class schizophrenia has bred some bizarre phenomena, such as a local pastime in which young people parade their brand-name clothes and sneakers before one another, then boastfully burn the items—sometimes they even burn cash. But a less extreme form of showmanship is the rise of street-fashion crews that pay homage to the long-standing local tradition of men competing for cash prizes over who wears the swankiest suit.
Thus far, the best-known of Johannesburg’s many fashion crews is the Smarteez, so named because its members make dressing “smart” look “easy,” and also because they wear bright colors that evoke Smarties candies (the English equivalent of M&M’s)—colorful on the outside, black inside. On a recent afternoon in Soweto, with the acrid smell of petrol in the air, about 10 of the Smarteez (three of them women) gathered in the one-room studio they rent amid a sea of modest cinder-block homes. This space serves as both their clubhouse and HQ for a clothing line they’ve started featuring items like men’s Nehru-collar paisley shirts and slim-fitting suits.
When the Smarteez first formed a few years ago, its ­members quickly made their mark with a skinny-legged hipster silhouette punctuated with bright colors and bold fabrics. Today, their look seems to have evolved into something a bit more conventional and store-ready. That is, with the exception of motormouthed Sibu “FDB” Sithole, clearly the group kook, who on this afternoon rocked a military cap, multicolored Ray-Bans, a tight white T-shirt with a rainbow splayed across it, and about 12 pounds of jewelry. “I’m bored with Jo’burg,” Sithole declared at one point. “Everything we’re seeing around town now, we were doing five years ago—like the skinny jeans. I want to go to New York! To Kenya!”
One of the women, Pule Nchabeleng, her cornrows pulled back under a black headband, jumped in to put the group in context: “We don’t need to wear some cultural African print to be African—because everything we do is African by default. We’re dressing for our own generation.”
Other style crews around town seemed to echo the notion that the born-free generation isn’t bound to looks that read African to Western eyes. Take the three young men who do the style blog I See a Different You, who favor sixties-style mod suits. They aim to show their country through an unexpected lens—one you could basically call Mr. Porter Goes to Africa. “We don’t want Jo’burg to look like Brooklyn or Berlin,” says member Justice Mukheli, who along with his two cofounders works at a big advertising firm.
This kind of pride was well on display one night at ­ Kitchener’s, a Braamfontein old-school bar–turned–cool-kid hangout, where seven members of the dance crew Vintage crammed into a booth. Their leader, the effervescently androgynous Lee-Ché Janecke, 21, his dyed-tangerine curls tumbling in his face and his navy blazer worn boxy over print short-shorts, explained their name: “We’re so on the cusp that when we look back on it all, we’ll be vintage.” The kids of Vintage, who live in townships scattered around the city center, have attained a measure of local fame thanks to spots on various TV dance shows, but they’re still scraping by with little money. They travel, like most of the city’s poor, via overcrowded “taxi” buses. When all else fails, they walk. And that can be dangerous.
Which explains what happened next. The Vintage crew stepped out of Kitchener’s and headed to a nearby public square to demonstrate some of their dance moves. But Janecke, usually so exuberant, stood still, looking oddly uncomfortable. “He got stabbed last night,” one of the other kids said, earning an annoyed glance of betrayal from Janecke. Sure enough, ­Janecke had been walking over the iconic Nelson Mandela Bridge when he was held up; he resisted and was stabbed a number of times. The stitches were making it hard for him to move his upper body.
“Don’t move, just strike a pose, and we’ll dance around you,” one of the Vintage kids said. So Janecke did just that, ­remaining fierce and fabulous and proud despite the pain, and that is how the evening, just like the city in which it took place, moved forward.

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La version en français sur CourrierInternational.com :


AFRIQUE DU SUDJohannesburg, capitale du cool

Autrefois considéré comme un coupe-gorge, le centre-ville de Joburg renaît. Il est devenu le repaire d'une jeunesse branchée, hipster et artiste. Un "Brooklyn à l'africaine", féroce et fier à la fois.

Un graffiti dans le centre de Johannesburg - Helmut Schwarzer/FlickR/CC
Un graffiti dans le centre de Johannesburg - Helmut Schwarzer/FlickR/CC

Gratitude Fisher et Phumza Mankayi portent leur doek, le foulard sud-africain traditionnel, d'une façon que leur mère et leurs grand-mères n'auraient jamais imaginée : entortillé et enroulé à la Erykah Badu [chanteuse afro-américaine, elle porte un large pan de tissu qui entoure ses cheveux]. Le tout avec de grosses lunettes de hipster, des blazers trop larges avec des boutons sur les revers et des pulls de tennis en col V, très BCBG. 

Nous sommes lundi soir, en juin, au milieu de l'hiver de Johannesburg, et elles sont en train de griller une clope devant Main Street Life, un entrepôt industriel des années 70 retapé. 

Il y a dix ans, ceux qui tenaient à leur vie ne se seraient pas aventurés dans le centre ville de Johannesburg. Aujourd’hui, le coin grouille de jeunes habillés à cette même mode. A l'intérieur de Main Street Life, un rapper local nommé Tumi [leader du groupe Tumi and the Volume], noir trapu, soutenu au synthé par un Afrikaner maigrichon nommé Peach, encourage son public de faire taire les hip-hoppers bling bling et leur paroles "haineuses". La scène ne rappelle vraiment pas le no man's land urbain ravagé par la criminalité qui faisait les gros titres du monde entier depuis la fin de l'apartheid en 1991. On se croirait plutôt à Bushick, la planète hipster de Brooklyn. Sauf qu'ici, la plupart des jeunes sont noirs et les Blancs sont en minorité, et non l'inverse. 

Gratitude Fisher est poète, danseuse et dessinatrice de bijoux. Phumza Mankayi est poète et écrivain. Les deux amies, qui appartiennent à la génération des "nés libres", c'est-à-dire née après la fin de l'apartheid, discutent pour monter une association pour les jeunes filles. Le gouffre entre richesse et pauvreté est encore immense dans le pays, les grossesses précoces et le taux de séropositivité des femmes enceintes sont dangereusement élevés. Comme leurs pairs, les deux filles souhaitent plus généralement faire de la rugueuse Johannesburg une des villes les plus branchées du monde. "On va y arriver !", proclame Gratitude Fisher. "Mais ce n'est pas juste pour être le prochain New York, ajoute Phumza Mankayi. On veut garder l'Ubuntu, la philosophie des townships : humanité, humilité, collectivisme. On essaie de trouver un équilibre entre l'endroit d'où on vient et celui où on veut aller."

"Sexy et cool"

Johannesburg, 4 millions d'habitants, est une ville trépidante scarifiée par l'Histoire. Elle déborde de vie et d'optimisme, se fraie crânement un chemin sur la scène internationale. Dans le même temps, elle demeure intensément africaine et grouille d'immigrants venus de tout le continent, contrairement au Cap, la chérie des touristes de l'Afrique du Sud post-coloniale. "Les gens du Cap aiment à dire : 'regardez comme nous sommes Européens!', Jo'burg reste elle-même, c'est ce qui la rend si sexy et cool", déclare Nellie Bowles, 24 ans, une écrivaine américaine qui réside ici. Milisuthando Bongela, auteure du blog Miss Milli B et copropriétaire de Mememe, une boutique de vêtements qui vend des marques locales, formule les choses ainsi : "Au Cap, je pourrais encore être la seule personne noire dans un restaurant alors qu'à Jo'Burg, ce sont les gens comme moi qui sont propriétaires des restaurants." 

Ce n'est pas que la criminalité ait disparu, même si elle a diminué depuis que la ville a accueilli la Coupe du monde de football en 2010. Ce n'est pas que l'architecture se soit embellie - le centre ville est essentiellement constitué de bâtiments défraîchis datant des années 70, qui fait penser au centre de Los Angeles. Les quartiers aisés verdoyants peuvent être tout aussi déprimants avec leurs maisons comme des forteresses dissimulées derrière d'énormes murs de béton et des portails électroniques surveillés par des agents de sécurité privés. On ne se sent en général pas en sécurité quand on se déplace à pieds. Mais malgré ses inconvénients, Johannesburg semble avoir le vent en poupe - ou du moins un début.

Renaissance

Il y a eu d'abord l'attention internationale dont elle a bénéficié pendant la Coupe du monde. A peu près à cette même époque, un duo de rap nommé Die Antwoord ("la réponse" en afrikaans) a explosé sur Internet avec un son sauvage et une esthétique qui exploite le look "dents en moins et tatouages trashs" des Blancs pauvres et des "colored" (les métis). Dans le même temps, une nouvelle vie créatrice s'est mise à émerger dans le centre de la ville. 

Il y a eu par exemple la renaissance de Braamfontein, un quartier universitaire qui abrite le nouveau Wits Art Museum, une tour moderniste surmontée d'un toit de soucoupe volante, qui a ouvert récemment. Le musée propose un mélange hallucinant d'art africain traditionnel et contemporain. A côté, dans Juta Street, la galerie Co-Op présente les meubles minimalistes d'un jeune couple nommé Dokter and Misses, et des œuvres de Kudzanai Chiurai, 31 ans, dont les photos de célébrités locales arborent le bling-bling cher aux dictateurs africains.

"Cette ville m'a permis de m'exprimer", confie Chiurai, artiste Zimbabwéen, exilé ici après avoir produit des œuvres dénonçant le gouvernement Mugabe. Son travail a été présenté au Museum of Modern Art de New York [en 2011]. Ce nouveau centre urbain - la zone qui entoure Main Street Life - prouve qu'il est possible de créer cette utopie d’une classe d’artistes multiraciale dans le délabrement postindustriel.

Rebaptisé Maboneng (lieu de lumière en sotho, une des onze langues officielles d'Afrique du Sud), ce quartier est l'enfant de Jonathan Liebmann. A 29 ans, ce randlord (entrepreneur en argot sud-africain) beau gosse est plutôt content de lui. Liebmann a racheté une vingtaine de bâtiments avec un associé secret et est en train lentement mais sûrement de les transformer en un quartier multifonction avec des lofts, un hôtel, un lieu pour les arts de la scène et d'innombrables cafés et boutiques. C'est là que les jeunes de tous les univers culturels de la ville se croisent : Tshepang Ramoba, le batteur à dreadlocks de BLK JKS (prononcer black jacks), chouchou de la scène indépendante afro, traîne devant le Chalkboard Collaboration Café avec Floyd Avenue, leader des Smarteez, un groupe branché originaire de Soweto, le township voisin, qui ont acquis une gloire locale et un public international avec leurs fringues étranges et colorées.

Embourgeoisement
Liebmann doit, en grande partie, la célébrité de Maboneng au fait qu'il a offert un énorme studio à William Kentridge, dès l’ouverture du projet, il y a cinq ans. Kentridge, 57 ans, est l'artiste le plus connu du pays et est célèbre pour ses films d'animation en noir et blanc qui explorent l'héritage de l'apartheid avec un expressionnisme rêveur. Son œuvre récente est étroitement liée à la production d'art dans le centre chaotique de Johannesburg.

"Il y a une décharge d’ordure où l’on recycle les déchets à deux pâtés de maisons d'ici, explique-t-il. Je vois parfois quelqu'un pousser une carcasse de voiture sur un chariot ou un homme en costume cravate portant une chemise en peau de chèvre. Jo'burg est à la fois calamiteuse et fantastique. Il règne ici un niveau d'anxiété à côté duquel New York fait penser à un jardin tranquille." Il ne craint pas que la ville s'embourgeoise de sitôt, malgré la renaissance artistique qu'elle connaît actuellement. "Joburg n’est pas assez riche pour devenir un Bilbao ou un [Berlin-]Mitte."

Les lignes de faille perturbantes qui courent en dessous de la scène créatrice de la ville sont telles que celle-ci donne souvent l'impression d'être un joyeux creuset post-racial. "Notre démocratie a 18 ans et il est donc naturel que nous nous comportions comme un adolescent la plupart du temps", explique Dion Chang, un ancien rédacteur en chef d’un magazine de mode. La classe moyenne noire de la ville s'est rapidement accrue, de même qu’une petite élite noire, souvent liée au gouvernement et qu'on appelle "les diamants noirs", a également fait son apparition et brûle de montrer sa richesse. Cependant l'immense partie de la population, qui est à 80% noire, vit toujours dans la pauvreté. Cette schizophrénie des classes engendre des phénomènes bizarres, par exemple ce passe-temps qui consiste pour les jeunes à exhiber ses vêtements et baskets flambants neufs devant ses pairs avant de les brûler fièrement. Parfois, c'est même de l'argent qu'on brûle.

Tape-à-l'oeil

Il existe toutefois une forme de frime moins extrême : la montée des groupes de mode urbaine qui s’inscrivent dans la tradition locale des concours de la tenue masculine tape-à-l'œil. Plusieurs groupes de stylistes adhèrent à l'idée que la génération née libre n'est pas obligée de produire des looks africains pour l'œil occidental. Prenez les trois jeunes hommes qui tiennent le blog de mode I See a Different You, qui aime bien le look des années 60. Ils veulent montrer leur pays sous un angle inattendu.
"On ne veut pas que Jo'burg ressemble à Brooklyn ou à Berlin," déclare Justice Mukheli, qui travaille dans une grosse agence de publicité avec ses deux camarades.

Cette fierté est bien visible au Kitchener's, un bar de la vieille école de Braamfontein qui est devenu un repaire de jeunes branchés. Sept membres de la troupe de danse Vintage s'y entassent. Lee-Ché Janecke, 21 ans, leur chef à l'androgynie pétillante, boucles teintes en orange tombant sur le visage et blazer bleu marine sur short très court imprimé, explique le nom du groupe : "Vintage, ça signifie que l’on est certes en avance, mais quand on regardera en arrière, on sera vu comme une antiquité."

Les membres de la troupe vivent dans des townships éparpillés autour du centre. Mais ils ont acquis une certaine célébrité localement grâce à des apparitions dans diverses émissions de danse à la télé. Ils vivotent péniblement. Comme la plupart des pauvres de la ville, ils se déplacent en prenant des taxis collectifs bondés. Ou à pieds, quand il n'y a pas moyen de faire autrement.

Et ça peut être dangereux. Comme l'explique cette scène : alors que les membres de Vintage sortent du Kitchener's pour faire une performance, Janecke, d'habitude si exubérant, reste planté là, l'air étrangement mal à l'aise. "Il s'est fait poignarder la nuit dernière", confie l'un des membres de la troupe. Eh oui, Janecke traversait le pont Nelson Mandela quand on lui a sauté dessus ; il a résisté et a reçu plusieurs coups de couteau. Il a du mal à bouger le torse à cause des points de suture. "Bouge pas, prends une pose, on va danser autour de toi", lui souffle l'un de ses amis. Et Janecke s'exécute, toujours féroce, fabuleux et fier malgré la douleur. Comme sa ville.

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Les Xérographes exposent dans le 18eme


Expo collective chez Les Xérographes éditions (19,rue cavé-18ème) ce WE ! plein des illustrateurs... dégustation bière...

Les Xérographes 
éditions-ateliers-librairie
MAISON D'ÉDITION ASSOCIATIVE (Association Loi 1901)


par ici le parcours ...

JOURS ART ET DECOUVERTE SUGGESTIONS DE PARCOURS

LES PLANS SONT A LA LIBRAIRIE LE RIDEAU ROUGE ET A CANOPY

si vous venez samedi 19 octobre
1 - expo collective à Canopy, 19 rue Pajol
2 - atelier d'artistes en face de la galerie, rue Kablé
3 - expo et vue des jardins à la nouvelle auberge de jeunesse rue Pajol
4 - atelier de sculpture la mirette bleue à voir !
5 - expo art contemporain et rencontre avec les deux artistes
7 - librairie le rideau rouge 16h/19h animation autour du livre Paris Indien 18ème et 10ème - 42 RUE DE Torcy
9 - atelier 3 artistes 21 rue de la chapelle dans un bâtiment industriel du 19è
10 - pause-cafés à découvrir au café Lomi
11- discuter avec Bruno, architecte, sur la rue Stephenson
12 - lire et écouter et échanger avec des auteurs, à la librairie les Xérographes


si vous venez dimanche 20 octobre

7 - matin : librairie le rideau rouge sélection de livres sur le quartier
4 - atelier de sculpture la mirette bleue à voir !
5 - expo art contemporain et rencontre avec les deux artistes
9 - atelier 3 artistes 21 rue de la chapelle dans un bâtiment industriel du 19è
10 - pause-cafés à découvrir au Café Lomi
11- discuter avec Bruno, architecte, sur la rue Stephenson
12 - lire, écouter et échanger avec des auteurs, à la librairie les Xerographes
2 - atelier d'artistes en face de la galerie, rue Kablé
1 - expo collective à Canopy pot finissage 17h00
13- Départ à 17H40 de Canopy, 19 rue Pajol pour la visite guidée gratuite Jardin EOLE
3 - bar 17h/21h, expo et vue à la nouvelle auberge de jeunesse rue Pajol


SHARP SHARP JOHANNESBURG - La suite - A la Gaité Lyrique, Paris



SHARP SHARP JOHANNESBURG VILLE INVITÉE - a la gaite lyrique - JUSQU'AU 8 NOVEMBRE


©Bitterkomix
CONTRADICTOIRE, RADICALE, EXPLOSIVE, JOHANNESBURG SE RÉINVENTE EN SE TRANSFORMANT PERPÉTUELLEMENT, EN QUÊTE D'UNE AUTRE EXPÉRIENCE DE L'ALTÉRITÉ, DE L'HUMANITÉ ET DU VIVRE ENSEMBLE.


Semaine # 2 : cultures de rue, samedi 19 et dimanche 20 octobre
Semaine #3 : ville mutante, samedi 26 et dimanche 27 octobre
Semaine #4 : réinventer la différence, samedi 2 et dimanche 3 novembre

Mais aussi...
Un barbecue sud-africain sur le parvis de la Gaîté lyrique les samedis et dimanches.
Des installations en continu jusqu'au 8 novembre

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Ma petite sélection...

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SEMAINE #2 : CULTURES DE RUE
PROGRAMME SAMEDI 19 OCTOBRE
©Ed Suter
Tengers, Mickael J. Rix

Premier long métrage de Kunjanimation sud-africain, réalisé par Mickael Rix en pâte à modeler et en 6 ans ! Satire affectueuse de la vie moderne en Afrique du Sud, elle met en scène Rob un scribouillard dans la vingtaine, censé écrire LE roman sud-africain du siècle. 
  • PROJECTION À 15H30 DANS L'AVANT-FOYER
  • ACCÈS LIBRE
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Ed Suter, photographe


Basé au Cap, né au Royaume-Uni, l'auteur du livre Sharp Sharp a grandi en Afrique du Sud. Le théâtre de la rue et le lifestyle sont ses principales sources d'inspiration : Jo'burg comporte peu de parcs ou de marchés et la rue devient le principal espace de réunion. Ed Suter photographie ce qu'il y a devant lui.

  • DIAPORAMA EN CONTINU DU 19 AU 25 OCTOBRE
  • RENCONTRE À 17H DANS L'AVANT-FOYER
  • ACCÈS LIBRE



PROGRAMME DIMANCHE 20 OCTOBRE
Hotel Yeoville-Extended Mirror, Terry Kurgan & Tegan BristowInstallation participative : sur la ville de Johannesburg, la vie quotidienne, la mode, la musique,... et chaque dimanche participez à un chat vidéo en direct avec Johannesburg.
  • RENCONTRE À 14H30, PLATEAU MÉDIA




BARBECUE SUD AFRICAIN
Une offre culinaire exceptionnelle à l'occasion de Sharp Sharp Johannesburg.

Le restaurant sud-africain My Food Montreuil installe un barbecue géant sur le parvis et sa cuisine mobile au foyer historique. Au menu, boerewors (saucisses traditionnelles à base de viandes de boeuf et de porc épicées aux clous de girofle et à la coriandre), chicken peri-peri (poulet grillé à la sauce légèrement piquant) et potage typique au butternut, crème et curry, le tout sur place et à emporter.

  • LES SAMEDIS À 18H
  • LES DIMANCHES DE 12H À 18H
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    WES ANDERSON IS BACK: 'GRAND HOTEL BUDAPEST'


    Enorme! 

    Wes Anderson + Ralph Fiennes + Tilda Swinton, Harvey Keitel, Adrien Brody, Mathieu Amalric, Jude Law, Bill Murray, Owen Wilson, William Defoe, Edward Norton... Et Budapest! 

    Can't wait:

    Le film 'GRAND HOTEL BUDAPEST' sort en France en 2014.

    The Grand Budapest Hotel

    Le site du film : http://www.grandbudapesthotel.com/

    La bande-annonce :




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    Lien sur le site du Mouv : http://www.lemouv.fr/article-le-nouveau-conte-de-wes-anderson

    Deux ans après "Moonrise Kingdom", le cinéaste britannique revient avec sa poésie, sa fantaisie, ses couleurs et ses amis (Bill Murray, Owen Wilson, Adrian Brody...) pour un nouveau voyage, cette fois dans un palace hongrois.

    Wes Anderson s'est fait un nouveau copain. Il s'appelle Ralph Fiennes. Le Lord Voldemort de la saga Harry Potter rejoint la troupe du cinéaste pour incarner monsieur Gustave, le concierge du Grand Budapest Hotel. Le film, qui sortira au printemps prochain, raconte les déboires de cet homme et de sa jeune recrue, accusés (notamment) du meurtre d'une riche cliente.

    Au casting, on retrouve Bill Murray, Owen Wilson, Adrian Brody, Jason Schwartzman, bref : tous les fidèles du réalisateur. Mais on découvre aussi une nouvelle tête, celle du narrateur, Tony Revolori, ce jeune "lobby boy", un groom protégé par Gustave. Tilda Swinton, transformée en vieille dame, et Jeff Goldblum, qui joue son notaire, sont méconnaissables. Les Français Mathieu Amalric et Léa Seydoux complètent le générique.
    Ce n'est pas simplement un film en costumes, recréant l'entre-deux-guerres, qui nous est ici proposé : Wes Anderson invente encore une fois tout un monde d'adultes risibles. Des tableaux colorés et animés dans lequel déambulent ses petites marionnettes. Edward Norton n'est plus le chef scout de Moonrise Kingdom : le voilà affublé de l'uniforme de chef de la police, pas sûr qu'il y gagne au change. Nous sommes déjà comblés.